Maxime Koné : « Notre désunion est l’une de nos plus grandes vulnérabilités »
Le 1er octobre 2021, le ministre de la Sécurité, Maxime Koné, était dans la Région des Cascades. La cohérence globale entre les Forces de défense et de sécurité (FDS) au centre des échanges. L’occasion a aussi été saisi pour exposer les grandes lignes de la nouvelle Politique de sécurité nationale.
A Banfora dans la région des Cascades, le 01 octobre 2021, le ministre de la Sécurité Maxime Koné a longuement échangé avec les acteurs intervenant dans le domaine de la sécurité. Face aux représentants des différents corps, le ministre de la Sécurité a planté en explicitant l’objet de sa visite.
« Avec les nouveaux référentiels que nous avons élaborés notamment, la politique de sécurité nationale, la stratégie de sécurité nationale et la stratégie de lutte contre le terrorisme, il était tout à fait normal que nous puissions rencontrer les hommes sur le terrain pour mieux organiser la lutte avec le principe fondamental qu’il faut l’union entre les différentes forces », a fait savoir Maxime Koné.
Le ministre a aussi insisté sur la solidarité et le partage d’informations entre les différents corps intervenant dans le domaine afin de venir à bout de l’hydre terroriste.
« Notre désunion est l’une de nos plus grandes vulnérabilités ». Pour le ministre, il faut désormais faire un bloc soudé pour avoir des résultats avec toutes les composantes des FDS, en se donnant mutuellement la main et que toutes les forces de sécurité soient informées de ce qui se passe dans le cadre de cette lutte.
Au cours de ces rencontres, il s’est agi également de discuter avec les différents responsables des FDS sur les mesures d’anticipations à prendre afin que ce corridor ne bascule pas sous l’étendard terroriste, rapporte le service de communication du ministère de la sécurité.
Il faut rappeler que la menace sécuritaire dans la région des Cascades est réelle. Le ministre en charge de l’éducation nationale, le Pr Stanislas Ouaro, a d’ailleurs fait savoir que des établissements scolaires sont menacés de fermeture dans cette zone.
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