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Hôpital de Tengandogo : des dialysés en danger

Kantigui a eu le cœur meurtri quand il a été interpellé pour la énième fois sur le calvaire que vivent les dialysés de l’hôpital de Tengandogo (ex-hôpital Blaise Compaoré). En effet, Kantigui a appris que des coupures intempestives d’eau constituent une menace supplémentaire pour la vie de certains malades déjà mal en point. Selon les sources de Kantigui, après chaque dialyse, il faut de l’eau pour désinfecter la machine et préparer la suivante. Malheureusement avec les coupures d’eau, les files d’attente s’allongent et provoquent des reports préjudiciables aux patients. Des usagers, à travers la voix de Kantigui, interpellent les premiers responsables de l’hôpital de Tengandogo, de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) et les bonnes volontés à agir dans l’urgence. Déjà que la majorité des patients n’arrivent pas à se dialyser au regard de l’insuffisance des plateaux techniques, Kantigui souhaite que des efforts soient consentis pour sauver cette poignée de « chanceux » en attendant de secourir le grand nombre de patients.

AMBF : Tenkodogo va abriter le jubilé d’argent

Il est tombé dans l’oreille de Kantigui que Tenkodogo va abriter, les 25, 26 et 27 novembre 2021, le 7e congrès de l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF) et la 17e édition des journées de la commune burkinabè. Ce congrès, placé sous le thème «25 ans au service des communes : bilan et perspectives », connaitra la participation des maires de toutes les communes du pays, a-t-on confié à Kantigui. Selon la source de celui-ci, pendant trois jours, il y aura des panels portant sur l’examen et l’adoption du projet de rapport du bilan moral et financier du bureau national de 2016 à 2021 ; l’examen et l’adoption des projets de réformes et de statuts et règlement intérieur. Kantigui a ouï dire qu’il y aura également une exposition et une nuit culturelle, entre autres. Kantigui souhaite bon jubilé à l’AMBF.

Littérature : Nabi Issa Coulibaly dévoile le vrai visage de la banque

Il est revenu à Kantigui que l’actualité littéraire burkinabè sera marquée en ce mois de novembre par la sortie d’un livre qui fera date, car il ambitionne de révéler aux Burkinabè le vrai visage de la banque. Selon l’informateur de Kantigui, il s’agit de l’œuvre intitulée « La Banque en Afrique – Ce que vous n’apprenez pas à l’école ». Écrit par le cadre supérieur de banque, Nabi Issa Coulibaly, le livre, selon l’interlocuteur de Kantigui, vise à démystifier la banque. Autrement dit, les lecteurs burkinabè, toute catégorie sociale confondue, apprendront à travers les pages de cette œuvre comment mettre la banque à leur service ou la voir autrement. A entendre la source de Kantigui, l’ouvrage est très attendu. Une attente normale quand on sait qu’il existe malheureusement des préjugés à tort ou à raison sur les institutions bancaires. De plus, une majorité de la clientèle de ces établissements n’a pas la « bonne information » et se retrouve parfois dans de mauvaises dettes ou le surendettement. Et c’est l’une des missions que s’est assigné l’auteur qui a été, faut-il le rappeler, Directeur général de La Poste Burkina Faso et occupé des fonctions à Ecobank et Coris Bank International. Préfacé par Gaspard Ouédraogo, ancien Directeur général de UBA-Burkina, l’ouvrage, a soufflé l’informateur de Kantigui, sera officiellement présenté le 18 novembre prochain à 17 h 30 à la salle de conférence de RAN Hôtel.

Bitumage route Koundougou-Solenzo : la reprise des travaux pour le 20 novembre ?

De passage à Solenzo, Kantigui a appris de bonnes nouvelles à propos du bitumage, tant attendu des populations, de la route Koundougou-Solenzo, après quelques mois de suspension qui a nourri de nombreuses spéculations. Cette suspension, a appris Kantigui, est due essentiellement à la saison des pluies dans cette partie du pays particulièrement arrosée et en attendant la signature d’un avenant au marché pour permettre à l’entreprise de poursuivre sereinement les travaux. Selon les sources de Kantigui, les ouvriers pourraient être de retour sur le chantier d’ici le 20 novembre prochain. En effet, le dernier Conseil des ministres a approuvé l’avenant qui va relancer la machine. Ce qui a permis à l’entreprise de remobiliser ses ouvriers et ses partenaires financiers en vue de la poursuite et de l’achèvement des travaux. Certaines sources de Kantigui, inquiètes de la suspension des travaux, avaient confié que sur le chantier, seules les machines en panne sont toujours garées de part et d’autre de la voie dans les villages de Kouka, Kroumani et Diontala. Ce qui a même valu la mise en place d’un comité local chargé notamment d’aller aux informations auprès des autorités compétentes sur le sort de la route et celle de leur province. Mais de bonnes sources, les engins qui ne sont pas en panne, ont simplement été rassemblés sur des bases de stationnement et ont besoin de la maintenance courante pour reprendre du service. Kantigui souhaite que ce chantier qui tarde à se réaliser connaisse un jour une issue heureuse pour le bonheur de la population.

La SNC 2022 aura-t-elle lieu ?

A peine les rideaux sont tombés sur le FESPACO, que la curiosité journalistique de Kantigui l’a orienté vers la prochaine édition de la Semaine nationale de la culture (SNC), censée se tenir du 26 mars au 2 avril 2022. En promenant ses radars dans les couloirs du ministère en charge de la culture, Kantigui est tombé des nues en apprenant qu’à quatre mois de cet événement majeur reporté en 2020 pour fait de COVID-19, rien n’a bougé dans l’organisation. Le retard est si abyssal, a-t-on soufflé à Kantigui, que jusque-là, personne ne sait si ce sont les troupes artistiques qualifiées lors des phases régionales de 2019 qui prendront part ou non à la compétition de 2022. Les différentes tentatives de Kantigui de rentrer en contact avec la SNC pour de plus amples informations sont malheureusement restées vaines. Kantigui appelle donc le ministère à ouvrir l’œil et le bon.

CSPS de Toussiana : 9 agents dans de beaux draps

Neuf agents du Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Toussiana, dans les Hauts-Bassins, à une cinquantaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso, sont dans de beaux draps depuis quelques mois, a appris Kantigui. Il s’agit du gérant principal du Centre de santé, de l’Infirmier chef de poste (ICP) actuel et son prédécesseur, mais aussi d’infirmiers et assistants et du tarificateur.

Selon ce qui est parvenu à Kantigui, à la suite d’une plainte de la section des Hauts-Bassins du REN-LAC, ils sont poursuivis devant le Tribunal de grande instance (TGI) de Bobo-Dioulasso pour surfacturation, vente de produits prohibés, complicité de surfacturation et de vente de produits prohibés et exercice illégal de biologiste. Il leur est également reproché la vente de molécules d’artémether à 1 300 F CFA au lieu de 300 F et d’arthésunate à 1 550f au lieu de 100 F et la vente, en plus, de duperon (produit cancérigène) aux patients.

A l’issue des débats à l’audience le 8 novembre 2021, le procureur, a-t-on informé Kantigui, a demandé la requalification des infractions de surfacturation en concussion et la vente et complicité de vente de produits prohibés en abus d’autorité. Ainsi, il a requis contre le gérant principal du CSPS, une peine de 5 ans de prison et une amende de 13 595 000 F CFA, le tout ferme. Pour l’ICP actuel, il a demandé la même peine, en plus de la confiscation du glucomètre et la relaxe pour son prédécesseur, pour infractions non constituées.

Quant aux infirmiers et assistants, il a requis 5 ans d’emprisonnement et 10 millions F CFA d’amende, le tout ferme contre chacun d’eux. La relaxe pour excuse absolutoire a été requise pour le tarificateur parce que, bien que coupable, il aurait collaboré à la manifestation de la vérité. Le REN-LAC, a précisé la source de Kantigui, a demandé 1 F symbolique pour réparation du préjudice moral subi. Le dossier a été mis en délibéré pour le 22 novembre prochain.

Ouangolodougou : plus de 600 militants du PAREN au MPP

Présent en belle-famille à Niangoloko, commune frontalière avec la Côte d’Ivoire, province de la Comoé (Banfora), Kantigui a appris le week-end dernier que de nombreux militants du Parti pour la Renaissance nationale (PAREN) de Ouangolodougou se préparent à aller grossir les rangs du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), « les jours à venir ».

Ces militants que la source de Kantigui a évalués à plus de 600 personnes, sont conduits par Bamassa Ouattara, actuel Directeur général (DG) de la Semaine nationale de la culture (SNC). Ce dernier, a précisé la source de Kantigui, a déposé sa démission au PAREN en octobre dernier. « Il nous a fait parvenir sa demande d’adhésion au MPP et la direction politique du parti lui a donné son accord. Il est donc désormais militant à part entière du MPP. Il veut officiellement porter l’information à la base », a laissé entendre une source au sein de la section de la Comoé du MPP.

Elle a poursuivi que cette arrivée « massive est une bonne nouvelle pour le parti avec les municipales qui s’annoncent », puisque selon elle, le peloton de tête, candidat du PAREN aux dernières législatives avait montré sa force de frappe en battant le candidat du MPP dans ledit village avec 417 voix contre 123 pour son adversaire.

Fada N’Gourma : « Ville morte » ce jour

Pour son énième déplacement sur le territoire régional de l’Est, Kantigui a séjourné, 24 heures durant, à Fada N’Gourma. C’est lors de ce séjour paisible que votre informateur a eu vent que le mouvement « U Gulmu Fi » a décrété, ce mercredi 10 novembre 2021, journée « ville morte » pour exiger, entre autres, la sécurité pour les populations, la réhabilitation des routes, la construction d’un complexe de transformation du phosphate de Kotchari, dans la Tapoa et la réhabilitation du Centre hospitalier régional (CHR) de Fada.

D’après les informations parvenues à Kantigui, le mouvement a donné rendez-vous aux populations de la ville à la Place des martyrs, à partir de 7 heures. Une journée entière qui devrait être marquée par une suspension de toute activité économique dans la région. La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre et les spéculations vont bon train dans les débits de boisson, cafétérias et autres lieux de rassemblement. Kantigui a remarqué que la grogne populaire face aux problèmes de sécurité et de développement persiste dans cette partie du Burkina Faso.

Zorgho : L’étudiant Ahmed Diallo a tenu parole

Kantigui, dans la parution du Sidwaya du mercredi 14 avril 2021, faisait écho de ce que Ouéfi Ahmed Diallo, un ancien élève du lycée provincial de Zorgho, en étude en Norvège, envisageait rénover le plateau omnisport de la maison des Jeunes de Zorgho, grâce à un prestigieux prix qu’il avait décroché. Le prix « GoMakeADifference Award », récompensant les meilleurs projets des étudiants de son établissement, le « UWC Red Cross Nordic ». Kantigui, de passage à Zorgho a pu constater que c’est désormais chose faite.

Selon une source bien introduite, en août dernier, lors d’un bref séjour aux côtés des siens, l’étudiant a pris attache avec les autorités municipales pour entreprendre les activités de rénovation du plateau. L’accent a été mis sur les terrains de basketball. Il s’est agi de retracer les terrains et de refaire les poteaux de but pour les conformer aux normes internationales. L’ouvrage fini a été remis au maire de la commune mi-septembre en présence du directeur provincial des sports et des loisirs du Ganzourgou et des jeunes amoureux du basketball. Un lot de ballons de basket et un jeu de maillots, don du jeune Diallo, ont été ajoutés au grand bonheur des basketteurs.

La source de Kantigui a indiqué que les autorités et jeunes étaient tout joyeux en recevant l’ouvrage rénové. Kantigui joint sa voix à ces derniers pour féliciter ce jeune de 21 ans qui, malgré la distance, pense déjà au développement de son pays. Aux dernières nouvelles Ouéfi Ahmed Diallo aurait obtenu son Baccalauréat international en Norvège et se serait envolé pour poursuivre ses études universitaires à Oklahoma aux Etats-Unis d’Amérique.

Crise à la mairie de Houndé : le ras-le-bol des jeunes

De passage dans la « Cité de l’os dur » (Houndé), Kantigui a eu vent de la nomination du 1er adjoint au maire à la tête de la commune le lundi 8 novembre 2021. Une nomination qui intervient dans la foulée d’une Assemblée générale (AG) de la Coordination des corps socioprofessionnels et associations de jeunesse (CCJ) qui entend sonner le glas de la crise politique qui a grippé la machine administrative du conseil municipal depuis des mois. La CCJ, a fait savoir la source de Kantigui, au cours de cette AG tenue ce samedi 6 novembre 2021, a adopté un plan de campagne en vue d’exprimer son ras-le-bol et exiger le fonctionnement normal de la commune.

Pour ce faire, la coordination prévoit une audience avec l’autorité provinciale, un meeting de sensibilisation des populations dans les marchés de la commune à compter du 12 novembre 2021, une rencontre avec des personnes- ressources (coutumiers, conseillers municipaux, CVD…). Si malgré toutes ces démarches, la situation demeure inchangée, il est prévu une « marche générale » le 10 décembre 2021, a fait savoir la source de Kantigui. Le conseil municipal de Houndé, a rappelé la source de Kantigui, fait face à une impasse politique qui a bloqué son fonctionnement depuis des mois. Kantigui souhaite vivement une issue favorable à cet imbroglio politique qui entrave le développement de la commune.

Kantigui

kantigui2000@gmail.com (+226) 25 31 22 89

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