La dégradation de la situation sécuritaire a requis la sortie du Chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF), ce mardi 9 novembre 2021 au siège de l’institution.
Face à la dégradation continue de l’atmosphère sécuritaire, l’opposition politique au Burkina donne un mois aux dirigeants pour faire bouger les lignes dans le sens de l’amélioration de la situation. Si dans un mois, ce n’est pas le cas, l’opposition va organiser des mouvements pour demander la démission du président du Faso et de son gouvernement, ont averti les partis de l’opposition.
L’opposition se révolte de constater par exemple qu’une partie du territoire national échappe au contrôle de l’État, alors que Roch Kaboré avait publiquement déclaré qu’il ne cèdera pas un seul centimètre du territoire. Aussi a-t-il nommé un militaire au ministère de la défense, après avoir clamé qu’il ne veut pas de miliaire dans son gouvernement.
Pour les conférenciers, c’est donc le comble d’une improvisation dans la gestion de la situation sécuritaire.
« Le CFOP-BF ne sera jamais complice, ni du président Roch Kaboré ni du gouvernement. Au grand jamais ! », souligne Eddie Komboïgo.
Selon Me Gilbert Noël Ouédraogo, la démarche de l’opposition va crescendo. « La dernière fois, nous avons demandé la démission du Premier ministre. Cette fois-ci, nous allons demander la démission du Faso et de son gouvernement. Et la mobilisation ne va pas concerner seulement les partis politiques, même les organisations (civiles, ndlr) et tous ceux qui sont de bonne foi », présente en substance Gilbert Noël Ouédraogo.
O.L
Lefaso.net
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