Kaya : une fille prise en otage par une lesbienne
ENSP de Banfora : deux « capitaines » dans un bateau ?
Il est parvenu à Kantigui, que les élèves de l’Ecole nationale de santé publique (ENSP) de Banfora ont observé un sit-in, le 4 novembre 2021, au sein de l’établissement pour exprimer leur mécontentement à l’endroit de leur nouveau directeur régional. Selon des échos qui sont parvenus à Kantigui, les élèves-infirmiers des 1re et 3e promotions se sentiraient pris dans un imbroglio entre le directeur de l’établissement et le coordonnateur de la 2e promotion. En effet, il semble que chacun de ces deux responsables a établi indépendamment un programme pour l’administration des cours. Exacerbés par cette situation qui dure depuis la prise de fonction du nouveau directeur régional de l’ENSP, les élèves-infirmiers avaient observé une suspension des cours, le 30 octobre 2021, pour protester contre ce qu’ils qualifient d’inacceptable. Entre autres, ils protestent contre le manque de personnels d’encadrement (pas de coordonnateur pour la 1re promotion et la 3e promotion), l’insuffisance de matériel pédagogique, de salles de classe et de tables-bancs pour les élèves. En outre, ils demandent une bonne orientation pour leur stage pratique ; un superviseur pour les étudiants de la 1re promotion qui sont en stage sur le terrain, la culture du dialogue social entre le directeur régional et les élèves de l’ENSP de Banfora et la fin des agressions verbales à l’égard des élèves. Kantigui a ouï dire que le coordonnateur de la 1re promotion a claqué la porte parce qu’il ne supportait plus les humeurs du directeur régional. Kantigui a été informé que les cours des 1re et 2e promotions sont perturbés depuis le 30 octobre 2021. Kantigui invite les différents protagonistes à privilégier le dialogue afin de permettre aux élèves- infirmiers de suivre les cours dans un climat qui rassure tout le monde.
Ziga : un stagiaire nommé chef de zone
Depuis plus d’un mois, Kantigui suit de près le bras de fer qui oppose la direction provinciale en charge des ressources animales du Sanmatenga et certains de ses agents au sujet des affectations. La nomination d’un agent en stage probatoire au poste de chef de Zone d’appui technique d’élevage, (ZATE) dans la commune de Ziga (Sanmatenga) et le maintien d’un autre agent au Poste vétérinaire (PV), bien qu’il ait passé plus de 5 ans dans la commune, serait à l’origine de la discorde. « Nous reconnaissons que le second problème ne s’appuie pas sur les textes. C’est le fruit d’un consensus acté par la direction provinciale en charge de l’élevage, depuis 2014. Nous avons décidé que chaque année, une fois qu’un agent passe 5 ans dans une commune, il change de localité afin de maintenir son efficacité et de le faire profiter des avantages liés aux zones à vocation pastorale », a expliqué l’informateur de Kantigui. Contre toute attente, ce consensus a été récusé cette année par la direction provinciale en charge des ressources animales, évoquant le respect des textes en vigueur. « Même si la nomination reste un pouvoir discrétionnaire, l’article 1 de la loi 081-2015/CNT portant statut général de la Fonction publique, l’Etat stipule qu’un agent est nommé une fois titularisé après une période de stage probatoire d’une année au moins. De même, l’année passée, l’affectation par consensus a été respectée par nos responsables…», a fustigé un autre plaignant. Kantigui formule le vœu que ces incompréhensions puissent être résolues dans l’intérêt du service public au sein de cette direction.
Kaya : une fille prise en otage par une lesbienne
En séjour à Kaya, chef-lieu de la région du Centre-Nord, Kantigui a eu vent des agissements peu recommandables d’une gérante de débit de boissons. Selon les informations parvenues à Kantigui, la gérante, une lesbienne de nationalité étrangère, s’est éprise d’une de ses compatriotes qu’elle a fait venir de son pays. Depuis qu’elle séjourne à ses côtés, de ce qui revient à Kantigui, la jeune dame est pratiquement « prise en otage » par sa compatriote. En effet, tous ses faits et gestes sont épiés par sa patronne. Très possessive, elle s’oppose à toute personne qui essaie d’aborder sa protégée. « J’ai expressément accosté la fille dans un couloir. Automatiquement, la gérante a fermé son comptoir et est venue me demander ce qui se passait. Je lui ai demandé s’il y avait un problème. Elle a répliqué de laisser sa sœur tranquille, parce qu’elle n’a pas besoin de copain », a confié la source de Kantigui. La jeune fille serait régulièrement victime d’abus sexuels et de sévices corporels de la part de la gérante de maquis. Cette dernière a toujours maille à partir avec les serveuses qui sont sous sa coupe. Fatiguée des fréquentes bagarres avec celles-ci, elle se serait rendue dans son pays pour jeter son dévolu sur une innocente. Kantigui espère que les services compétents pourront se saisir de ce cas de maltraitance.
Gourma : des HANI interdisent l’école du « Blanc » à Monba
De retour d’une immersion dans la vaste étendue territoriale de l’Est, Kantigui constate que l’école classique est de plus en plus menacée dans certaines localités par des Hommes armés non identifiés (HANI). En effet, selon plusieurs sources d’information, des combattants de groupes terroristes ont débarqué, la semaine dernière, à Monba, village situé à environ dix kilomètres au nord-est de Fada N’Gourma, avec pour cible, l’école primaire. Ils auraient réuni enseignants et élèves, leur auraient intimé l’ordre de s’agenouiller, avant de s’adresser à eux en ces termes : « nous ne voulons plus vous voir enseigner en français. Soit, vous enseignez en arabe, soit vous libérez les lieux. Nous sommes venus vous avertir ». Et de poursuivre ‘’qu’il n’est plus autorisé de se raser la barbe et de porter des vêtements non ajustés pour les hommes ». S’adressant à une enseignante, ces « fous de Dieu » lui ont manifesté leur dégoût pour les mèches, les tenues « sexy ». Apeurés par cette visite inopinée, les enseignants de Monba et localités environnantes ont plié bagages, destination Fada N’Gourma, a appris Kantigui.
Dépannages à Solenzo : la SONABEL aux abonnés absents
Kantigui, de passage dans la commune de Solenzo le week-end dernier, est tombé des nues, en apprenant que la SONABEL ne dispose d’aucun agent dans la province pour intervenir en cas de panne de son réseau électrique. Pour un problème de compteur ou de connexion électrique, le technicien doit venir de Nouna (80 km de Solenzo) pour le dépannage. Ce qui met souvent un long temps, causant des désagréments aux abonnés. L’interlocuteur de Kantigui en veut pour preuve, le village de Daboura, qui a été privé d’électricité pendant quatre jours à la suite d’une panne. De ce qui a été rapporté à Kantigui, la SONABEL a résilié ses contrats avec les agents qui faisaient le travail sur le terrain. Pour le paiement des factures, la SONABEL n’a aucun souci, puisque tous les compteurs ordinaires ont été remplacés par des prépayés (Cash power). Chose fâcheuse, poursuit l’interlocuteur, toute la ville de Solenzo n’est pas branchée au circuit électrique. Seuls les secteurs 3 et 4 seraient alimentés, et ce, depuis le temps de la Coopérative d’électricité (COOPEL), avant que la SONABEL ne pose ses valises à Solenzo. De certaines indiscrétions, des contrats ont été signés avec deux entreprises pour remplacer les vieux poteaux qu’utilisait la COOPEL afin de procéder à l’extension du réseau électrique. Mais jusqu’à l’heure, la population est toujours dans l’attente.
Kantigui
Kantigui2000@gmail.com
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