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An VII de l’insurrection populaire de 2014 : Les CDAIP échangent autour de la question de la réconciliation nationale au Burkina Faso

<h3><strong>Les Comités de Défense et d’approfondissement des acquis de l’insurrection populaire &lpar;CDAIP&rpar; ont organisé ce samedi 20 octobre 20211 à la Bourse de travail de Ouagadougou&comma; un panel sur la réconciliation nationale&period; L’activité entrait dans le cadre de la commémoration du 7e anniversaire de l’insurrection populaire d’octobre 2014&period;<&sol;strong><&sol;h3>&NewLine;<p>Placée sous le thème &colon; « <strong>Justice et réconciliation nationale &colon; expérience&comma; enjeux et perspectives pour le peuple burkinabè<&sol;strong> »&comma; les Comités de Défense et d’approfondissement des acquis de l’insurrection populaire &lpar;CDAIP&rpar; ont organisé un panel pour permettre aux Burkinabè d’avoir des notions sur le thème de la réconciliation&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Selon le président du CDAIP de Ouagadougou&comma; Elie Tarpaga&comma; le panel a porté sur le choix de la réconciliation nationale parce qu’elle est aujourd’hui « une donne qui est à la page »&period; Pour lui&comma; c’était une occasion pour les jeunes du pays d’échanger sur ce sujet&period; <strong><em>« Nous avons voulu que les uns et les autres puissent se retrouver&comma; échanger et voir qu’est-ce qui est vraiment porteur aujourd’hui parce que quand vous regardez ce qui se passe dans notre pays&comma; on a parlé de réconciliation nationale mais malheureusement on continue à piller les ressources du pays&period; On n’est pas pressé de rendre justice »&comma;<&sol;em><&sol;strong> s’est-il exprimé&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Sanou Ali&comma; directeur général du Mouvement Burkinabè des Droits de l’Homme et des Peuples &lpar;MBDHP&rpar; a quant à lui indiqué que la réconciliation ne constitue pas un élément essentiel parmi les préoccupations de la population&comma; parce que le processus de la réconciliation&comma; est « <strong><em>budgétivore<&sol;em><&sol;strong><em> <&sol;em>»&comma; « <strong><em>n’apportera pas plus de sécurité<&sol;em><&sol;strong> » aux Burkinabè et ne permettra pas également à ces derniers d’avoir accès aux droits sociaux&comma; selon lui&period; « <strong><em>Depuis un certain temps&comma; la question de la réconciliation nationale est devenue une question d’actualité&period; Un ministère même d’Etat a été dédié à la question de la réconciliation nationale&period; Lorsqu’on voit tout le processus qui se déroule avec notamment les dernières nominations qui ont été faites &colon; les comités de suivi&comma; les forums à venir&comma; on voit qu’il y a apparemment un processus budgétivore qui se met en place autour d’une question qui de notre point de vue&comma; n’apportera pas plus de sécurité aux Burkinabè&comma; ne permettra pas l’accès aux droits sociaux tel que l’éducation&comma; la santé&comma; n’apportera pas du travail aux jeunes<&sol;em><&sol;strong> »&comma; a-t-il laissé entendre&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>« Un processus pour se couvrir des crimes »<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>Aussi&comma; pour le directeur général du MBDHP&comma; la réconciliation en question&comma; est une réconciliation entre les politiciens qui selon lui&comma; ont certainement des « <strong><em>intérêts économiques à partager entre eux<&sol;em><&sol;strong> » et qui ont également un « <strong><em>passé pas très lointain en commun<&sol;em><&sol;strong> »&period; Sanou Ali estime par ailleurs que les politiciens cherchent au nom de la réconciliation nationale&comma; un « <strong><em>processus pour se couvrir des crimes économiques et des crimes de sang qu’ils ont eu à commettre<&sol;em><&sol;strong> »&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Lors de ce panel&comma; était présent&comma; un conseiller technique du ministre en charge de la réconciliation nationale&period; En prenant la parole&comma; ce dernier a tenu à expliquer l’utilité du processus de réconciliation nationale voulu par le président du Faso&period; Selon Ousséni Ouédraogo&comma; le processus est à saluer car il laissera le choix aux Burkinabè de décider de leur mode de réconciliation nationale&period; « <strong><em>Je pense que nous sommes en train d’élaborer les différents documents et c’est lors du forum que les gens vont les ratifier&comma; ces documents&period; Les propositions qui sont faites des ces documents&comma; les gens vont les ratifier et s’il y a de nouvelles propositions les gens vont proposer et c’est à l’issu de ce forum là qu’on saura véritablement qu’est-ce que les Burkinabè auront décidé pour aboutir à une cohésion sociale pour que les cœurs puissent s’apaiser<&sol;em><&sol;strong> »&comma; a-t-il déclaré&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Lazard KOLA<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p><strong>Faso7<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>L’article <a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;faso7&period;com&sol;2021&sol;11&sol;20&sol;an-vii-de-linsurrection-populaire-de-2014-les-cdaip-echangent-autour-de-la-question-de-la-reconciliation-nationale-au-burkina-faso&sol;">An VII de l’insurrection populaire de 2014 &colon; Les CDAIP échangent autour de la question de la réconciliation nationale au Burkina Faso<&sol;a> est apparu en premier sur <a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;faso7&period;com&sol;">Faso7<&sol;a>&period;<&sol;p>

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