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<p><strong>C&rsquo;est au tour de la situation nationale que le Front des Forces sociales (F.F.S) a, dans l&rsquo;après-midi de ce mercredi 24 novembre 2021 à son siège national sis quartier Goughin, Ouagadougou, animé une conférence de presse au cours de laquelle, ses responsables ont invité les populations à ne pas se tromper de combat.</strong></p>
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<p>« Sorti des classiques attentats et attaques avec revendication, le terrorisme au Burkina Faso est devenu l&rsquo;œuvre de personnes assoiffées de sang, avides d&rsquo;argent et motivées par la désarticulation de notre tissu social et la défaillance de nos institutions. C&rsquo;est pourquoi, nous assistons, çà et là, à des tueries barbares et lâches, à des vols de bétails, aux paillages des pauvres populations, à la destruction des infrastructures, etc. », a, par la déclaration liminaire, cartographié le président du F.F.S, Édouard Zabré.</p>
<p>Pour les responsables du parti, plus que son lourd bilan, l&rsquo;attaque d&rsquo;Inata heurte sur la manière même dont ont été fauchés les soldats. « Comment comprendre que pour des gens qui s&rsquo;adonnent jour et nuit, corps et âme, pour permettre à la nation de rester debout, on puisse épiloguer sur leurs rations alimentaires ou leurs primes ? », s&rsquo;indignent Édouard Zabré et ses camarades co-conférenciers, condamnant ce qu&rsquo;ils qualifient d&rsquo;actes de laxisme et/ou d&rsquo;irresponsabilité.</p>
<p>Les conférenciers, observant un instant pieux en la mémoire des victimes des attaques.</p>
<p>Mesurant la gravité de la situation que connaît le pays, les responsables du F.F.S estiment qu&rsquo;il est « grand temps de changer le fusil d&rsquo;épaule ».<br />
Pour eux, le gouvernement a tout fait pour que ça marche. Ils en veulent pour Illustration, l&rsquo;adoption de la loi de programmation militaire, le recrutement de personnel miliaire et civil (volontaires pour la défense de la partie), l&rsquo;acquisition de matériel.</p>
<p>« Il est temps d&rsquo;extirper de nos rangs, les suppôts, les complices ou les incompétents pour donner la place à des personnes intègres et résolument engagées pour l&rsquo;atteinte de notre objectif ultime qui est de bouter hors de nos frontières, l&rsquo;hydre sanguinaire et assurer à nos populations, la quiétude dont elles ont besoin pour amorcer les sillons de développement de notre nation », recommandent-ils, saluant d&rsquo;ores et déjà la décision du président du Faso de mette en place une commission d&rsquo;enquête pour situer les responsabilités.</p>
<p>Les responsables du F.F.S, parti membre de la majorité présidentielle, requièrent une accélération de la dynamique d&rsquo;enquête afin de redonner espoir à tous ceux qui se sacrifient au quotidien pour assurer l&rsquo;intégrité du territoire et la stabilité des institutions.</p>
<p>« Nous ne devons pas nous tromper d&rsquo;adversaire ni de cible, car l&rsquo;objectif de nos ennemis est de créer la panique, la psychose et la confusion pour nous opposer les uns aux autres afin de remettre en cause notre vivre-ensemble légendaire et les acquis démocratiques arrachés de hautes luttes.</p>
<p>D. g. à d. : Soukalo Batiéné (secrétaire général), Édouard Zabré (président du parti), Claude Ouédraogo (responsable à la communication) et Lazard Bakouan (secrétaire général adjoint).</p>
<p>Comment comprendre alors que dans cette situation qui requiert l&rsquo;union sacrée autour du Chef de l&rsquo;État et de nos Forces de défense et de sécurité pour vaincre les forces du mal, des officines réclament à cor et à cri, la démission du président du Faso, garant de la stabilité des institutions ? Tous ceux qui, de façon péremptoire, réclament la démission du président du Faso, feignent d&rsquo;ignorer qu&rsquo;une telle aventure plongera notre pays dans une crise politique grave qui contribuera à renforcer les desseins macabres des forces du mal qui profiteront pour anéantir notre pays », décline sous forme d&rsquo;interpellation, Édouard Zabré.</p>
<p>De l&rsquo;avis des conférenciers, le président Roch Kaboré ne peut, à lui seul, être la solution. « Nous sommes tous la solution. En tant que républicains, il faut faire front commun. Il faut qu&rsquo;on continue de faire confiance au président du Faso. Le président du Faso doit se sentir soutenu. Pour nous, le Chef de l&rsquo;État est encore l&rsquo;homme de la situation, c&rsquo;est à lui que le peuple a accordé sa confiance en le plébiscitant (à la présidentielle du 22 novembre 2021, ndlr). (&#8230;). Il y a des gens qui sont aguerris à la lutte, des gens qui sont formés à la défense du territoire national. Le rôle du Chef de l&rsquo;État, c&rsquo;est de leur octroyer les moyens nécessaires à pouvoir tenir fermement la maison et c&rsquo;est ce qui est en train d&rsquo;être fait « , a clarifié Édouard Zabré.</p>
<p><strong>Oumar L. Ouédraogo</strong></p>
<p>Lefaso.net</p>
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