Lutte contre le changement climatique : Le projet ROCA encourage l’utilisation des substances naturelles non nocives
Le projet Refroidissement respectueux de l’ozone et du climat en Afrique de l’Ouest et centrale (ROCA) a connu son lancement technique ce mercredi 24 novembre 2021 à Ouagadougou. Ce projet d’envergure internationale, ambitionne réduire l’impact du changement climatique à travers le secteur du froid.
Démontrer par les scientifiques que les substances utilisées par le secteur de la réfrigération sont nocives à la couche d’ozone et au climat, diverses actions sont menées dans le monde pour y remédier.
C’est dans ce cadre qu’un atelier technique a été initié par le projet de Refroidissement respectueux de l’ozone et du climat en Afrique de l’Ouest et centrale (ROCA) au profit des acteurs du secteur du froid afin de susciter la coopération et la participation à la lutte contre les changements climatiques.
Pauline Yaméogo, coordinatrice technique du projet – ©Faso7
Au cours de cet atelier, il s’agira pour les teneurs du projet de recueillir les contributions et les attentes des parties prenantes pour une mise en œuvre réussie du projet.
Pauline Yaméogo, coordinatrice technique du projet, a déclaré au cours de cette rencontre qu’il était du devoir de la GIZ (Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit) d’organiser cet atelier technique pour, ensemble, susciter une appropriation convenable sur les objectifs du projet par l’ensemble des acteurs.
« En termes d’objectif dans cet atelier, c’est d’abord l’appropriation technique par les acteurs en ce qui concerne les objectifs du projet, et deuxièmement, le projet ROCA vise un changement de paradigme. C’est comment passer justement des hydrocarbures, vers des réfrigérants naturels », a-t-elle indiqué.
Selon le Directeur général de la préservation de l’environnement, Désiré Ouédraogo, ce projet pilote a été mis en place afin de partager un certain nombre d’informations, de technologies d’informations et partager des technologies d’utilisation de substances qui participent moins à la destruction de la couche d’ozone et aux changements climatiques.
« Au niveau du ministère, nous allons accompagner le projet. Nous allons accompagner les acteurs œuvrant dans le domaine du froid afin qu’ils puissent s’approprier le projet et les technologies mises en place pour utilisation des substances naturelles qui ne participent pas à la destruction de la couche d’ozone et au réchauffement climatique », soutien le directeur général.
Pour Patrick Houben, le chargé de programme développement rural environnement de l’Union européenne, ce co-financement du projet résulte du fait qu’il est inscrit dans les priorités de l’Union européenne.
Patrick Houben, chargé de programme développement rural environnement de l’Union européenne – © Faso7
« Les ambitions réglementaires consistent à mieux comprendre la situation, mieux comprendre les acteurs et mettre ou appuyer le gouvernement à mettre des textes les plus adaptés possibles pour qu’il ait cette transition vers des chaînes de froid plus respectueuse de la couche d’ozone et plus respectueuse du climat. Et puis ils y a les acteurs qu’ils faut accompagner et soutenir autant que possible pour qu’ils adoptent ces nouvelles techniques qui sont déjà largement en place dans d’autres régions du monde », a-t-il fait savoir.
Il faut rappeler que le projet a été financé par l’Union européenne et le ministère de fédéral de la coopération économique et du développement et mise en œuvre par la GIZ. D’un montant de 6,360 millions d’euros, le projet touchera le Burkina Faso, le Mali et le Cameroun pour une phase pilote de 2021-2024.
Joël THIOMBIANO (stagiaire)
Faso7
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