Les 105 partis de l’Alliance des partis et formations de la majorité présidentielle (APMP) se sont prononcés par rapport à la situation nationale, ce jeudi 25 novembre 2021.
Sur le volet de la situation sécuritaire délétère que connait le Burkina Faso, l’APMP juge que ni le gouvernement, ni l’armée, ni l’opposition, ni la société civile, ne peut ni ne doit se prévaloir du monopole de la sécurité.
En effet, pour les partis de la majorité présidentielle, la sécurité du territoire national incombe à tous. « Certes, entre ces différentes entités, il peut y avoir des divergences de vue sur la conduite et l’appréciation de la réponse au terrorisme. Mais ces discordances, au lieu de nous dresser les uns contre les autres, doivent plutôt nourrir une contradiction saine et loyale pour une riposte plus efficace », a déclaré Alassane Bala Sakandé, Président de l’APMP.
Par rapport aux voix qui s’élèvent pour appeler à la démission du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, l’APMP a prévenu. « Chercher par tous les moyens à agréger à la grave crise sécuritaire une crise institutionnelle, serait la pire des options et servirait la cause de ceux qui nous attaquent », a fait savoir Alassane Bala Sakandé.
Le même président a soutenu que « l’heure n’est pas aux marches » de protestation, mais plutôt à la recherche du consensus face à l’hydre terroriste. Au regard de tout cela, l’APMP a appelé l’opposition politique à revenir sur la table du dialogue et à la concertation. En rappel, des Organisations de la société civile organisent le 27 novembre 2021, une marche pour exiger une évolution positive de la situation sécuritaire.
Revenant sur le drame d’Inata, l’APMP a exigé que lumière soit faite sur le drame d’Inata pour situer les responsabilités et pour en tirer des enseignements afin d’éviter pour toujours, un pareil incident.
« A la suite des mesures prises par le chef de l’Etat, l’APMP invite l’Assemblée nationale à ouvrir une enquête parlementaire sur l’état général de la sécurité du territoire national avec évaluation-terrain de la mise en œuvre de la loi de programmation militaire », a ajouté Alassane Bala Sakandé.
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