Problème de lotissement à Balkuy : Une autre forme de « terrorisme » selon Souleymane Zoungrana
Les jeunes de Balkuy, regroupés sous la bannière de l’Association des jeunes unis de Balkuy, sont allés remettre leurs doléances au ministre en charge de l’urbanisme, ce mardi 16 novembre 2021. Des problèmes de parcelles, c’est la principale raison qui figure dans la note transmise.
Des mécontentements suite à un processus de lotissement à Balkuy, un quartier de Ouagadougou, c’est le sentiment qui anime les jeunes de Balkuy. « Nous n’allons pas accepter qu’on nous vole à chaque fois », a indiqué le président de l’association des jeunes unis de Balkuy, Souleymane Zoungrana. Selon ses explications, c’est depuis 2004 que le problème a commencé.
« On logeait dans un non-loti et après ils sont venus terrassés nos maisons pour lotissements. Ils ont dit ensuite que nous qui sommes installés, nous n’avons pas nos parcelles là-bas car il y a des gens qui y sont avec des faux papiers. Mais nous ne sommes pas d’accord », a laissé entendre Souleymane Zoungrana.
Allant plus loin dans ses explications, il a indiqué qu’aucun autochtone n’a eu un terrain après le lotissement. « Nous n’avons rien eu d’abord. Personne d’entre nous n’a reçu une parcelle depuis qu’ils ont fait le recensement. Les autres viennent avec des papiers d’ailleurs pour prendre des parcelles. Il y a même des sociétés immobilière dans le lot », a-t-il ajouté.
Face à cette situation, Souleymane Zoungrana et ses camarades se posent la question pour savoir « s’ils sont aussi des Burkinabè ? ». Il va même jusqu’à comparer sur leur situation au phénomène d’insécurité. « C’est un nouveau terrorisme qui vient terrasser nos maisons et mettre nos familles dehors », déplore-t-il.
Pour la suite des évènements, le président des jeunes unis de Balkuy met en garde toute personne qui viendrait à revendiquer une parcelle. « Si rien n’est fait au niveau du ministère, c’est nous qui allons faire quelque chose. A l’heure-là, on est prêt. Celui qui va venir pour nous déguerpir parce qu’il a une parcelle ici, ah … », a-t-il prévenu.
Après cette transmission des dolences, les jeunes unis de Balkuy disent être dans l’attente. Mais une attente qui ne sera pas sans délai car son président a souligné qu’ils attendent d’ici une ou deux semaine une réponse ou une réaction des autorités compétentes. Ces dernières n’ont pas voulu s’exprimer ce jour.
Faso7
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