Le premier ministre burkinabè,Christophe Marie Joseph Dabiré a été le premier fusible sauté le mercredi par décret présidentiel. Il saute, en même temps que son gouvernement. Ont-ils été emportés par la colère des populations suite aux évènements malheureux de Inata? Oui! Puisque son gouvernement a été incapable pendant 6 ans de garantir la sécurité aux burkinabés. Une action qui s’inscrit pourra-t-on le dire le début du coup de balai, annoncé par le président du Faso ? Ainsi donc l’action de salubrité a sans doute commencé.
Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a donc débuté sa campagne de nettoyage. C’est ce que les burkinabè ont demandé avec cette manifestation du 27 novembre 2021. Et la goutte d’eau qui a fait déborder le vase est, sans aucun doute, la dernière attaque armée contre le détachement d’Inata.
Après un début au niveau de la grande muette, suit l’exécutif. Et le chef de l’État, lors de son message nocturne du 25 novembre au peuple, avait promis une équipe resserrée? Dans cette nouvelle composition, il faut juste espérer que le nouveau gouvernement sera une équipe de guerre au regard de la situation. Et surtout que le président du Faso va faire fi des récompenses politiques et de ce jeu de copinage. Il faudrait que dans ce nouveau gouvernement, les uns et les autres aient une attitude républicaine en évitant de se complaire dans les traquenards et les chausse-trappes, au regard de la situation de guerre que vit le pays. Aucun bruit de casseroles ne saurait être toléré.
Des pratiques au Burkina qui ont la peau dure. De toute façon, cette pratique a toujours été improductive dans le pays. En lieu et place des anciennes pratiques jusque-là improductives, le président doit désormais trouver des cadres compétents et dévoués pour le développement et le bien-être des populations. Car depuis l’arrivée du Parti (MPP) au pouvoir, le Burkina s’est retrouvé avec des ministres qui s’intéressent plus à leur intérêt personnel que celui des populations.
Dans cette vision individualiste, certains ministres du gouvernement déchu ont foulé aux pieds la sacro-sainte solidarité gouvernementale. Il est donc important pour le président du Faso dans la formation de cette nouvelle équipe de mettre des hommes et femmes capables de servir l’intérêt général.
La situation du Burkina est grave et les priorités sont nombreuses. Notamment la guerre contre le terrorisme, le combat contre la faim et la misère etc. Et la recherche des solutions dans telle situation doit être l’affaire de tous, et pas du seul parti au pouvoir, encore moins de ses cadres uniquement. Tous les fils et filles de ce pays, doivent taire leurs différents pour regarder dans la même direction. On ne doit pas se tromper d’adversaire, mais mener juste combat dans l’unité nationale. Mettre surtout l’homme qu’il faut, à la place qu’il faut.
Mais en attendant, les supputations vont bon train dans les chaumières sur les «Premiers ministrables et les ministrables». En tout cas, le changement de paradigme s’impose donc à ce niveau aussi, afin d’éviter que les populations ne soient atteintes de psychose, face à un phénomène que l’on veut maîtriser.
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