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Commémoration du 3 janvier 1966 : L’UAS fait son auto-évaluation

<p><strong>L’Unité d’action syndicale &lpar;UAS&rpar; a&comma; à l’occasion de la commémoration du 3 janvier 1966&comma; organisé&comma; le lundi 3 janvier 2022 à Ouagadougou un panel sur « la contribution de l’unité d’action syndicale à la défense&comma; la promotion des libertés démocratiques et syndicales&comma; des droits économiques et sociaux des travailleurs »&period; <&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>L’Unité d’action syndicale &lpar;UAS&rpar; veut évaluer l’action du mouvement syndical dans l’ancrage de la démocratie au Burkina Faso&period; A l’occasion de la commémoration du 3 janvier 1966&comma; l’UAS a organisé&comma; à cet effet&comma; hier lundi 3 janvier 2022 à Ouagadougou un panel sur le thème « La contribution de l’unité d’action syndicale à la défense&comma; la promotion des libertés démocratiques et syndicales&comma; des droits économiques et sociaux des travailleurs »&period; Deux panélistes ont&comma; durant plus de 2 heures partagé leurs savoirs sur le mouvement syndical avec les participants issus de différents bords syndicaux&period; Le 1er panéliste&comma; Guy Olivier Ouédraogo&comma; par ailleurs Secrétaire général de la Confédération syndicale burkinabè &lpar;CSB&rpar; a décliné certaines caractéristiques du mouvement syndical dans le monde&comma; en Afrique et au Burkina Faso dans les années 1960 à nos jours&period; Il a indiqué qu’aux lendemains des « indépendances »&comma; trois centrales syndicales &lpar;USTB&comma; CNTB&comma; ONSL&rpar; et des syndicats autonomes animaient le paysage syndical au pays des Hommes intègres&period;<&sol;p>&NewLine;<p>A son avis&comma; ces structures ont dans un élan de solidarité uni leurs forces pour défendre les intérêts matériels et moraux des travailleurs et aussi pour plus de liberté pour les populations&period; Le mouvement syndical a été à l’avant-garde du soulèvement populaire du 3 janvier 1966 qui a mis fin au pouvoir autocratique du président Maurice Yaméogo&comma; a rappelé M&period; Ouédraogo&period; « En 1965&comma; le président Maurice Yaméogo avait été élu à 85&percnt; des voix et le 3 janvier 1966&comma; il a été destitué par un soulèvement populaire&period; L’enseignement que les dirigeants doivent tirer est d’être toujours en phase avec les aspirations du peuple même s’ils sont démocratiquement élus&period; C’est le peuple qui décide en dernière position »&comma; a-t-il expliqué&period; Le conférencier a par ailleurs relevé que l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014&comma; a un lien avec le soulèvement du 3 janvier 1966&period; « Cet évènement a déjà modulé un certain nombre de raisonnement au niveau des burkinabè qui rejettent l’arbitraire et les pratiques aux antipodes de la démocratie »&comma; a confié le panéliste&period; Et Guy Olivier Ouédraogo de conclure que le mouvement syndical a été le catalyseur des libertés démocratiques au Burkina Faso&period;<&sol;p>&NewLine;<h2><strong>S’unir davantage<&sol;strong><&sol;h2>&NewLine;<p>Le second panéliste&comma; Richard Tiendrébeogo&comma; ancien Secrétaire général adjoint de la CGTB&comma; s’est aussi appesanti sur la contribution des syndicats à l’ancrage de la démocratie au Burkina Faso&period; A l’écouter&comma; les syndicats ont mené aux côtés du peuple burkinabè des luttes héroïques contre toutes les tentatives de remise en cause des libertés démocratiques et syndicales&period; « En décembre 1975&comma; face aux tentatives d’embrigadement du peuple engagées par le président Sangoulé Lamizana avec son projet de parti unique&comma; le Mouvement national pour le renouveau &lpar;MNR&rpar;&comma; les organisations syndicales ont réussi une unité d’action extraordinaire qui a abouti à une grève générale-ville morte les 17 et 18 décembre 1975&period; Cette mobilisation a contraint le général Lamizana à abandonner son projet de parti unique »&comma; a expliqué M&period; Tiendrébeogo&period;<&sol;p>&NewLine;<p>En sus de cette lutte historique&comma; le conférencier a noté que les syndicats ont contribué à l’élévation de la conscience politique du peuple burkinabè à travers diverses actions qu’ils ont menées seuls ou en unité d’action avec d’autres organisations démocratiques au Burkina&period; A ce propos&comma; le communicateur a cité l’exemple des luttes organisées au sein du Collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques &lpar;CODMPP&rpar; et la Coalition nationale de lutte contre la vie chère&comma; la corruption&comma; la fraude&comma; l’impunité et pour les libertés &lpar;CCVC&rpar;&period; Richard Tiendrébeogo a cependant relevé des insuffisances qui limitent les actions du mouvement syndical&period; Il s’agit&comma; entre autres&comma; des difficultés à construire une véritable unité d’action syndicale basée sur des organisations véritablement représentatives et la faiblesse financière des organisations syndicales&period; Pour plus de succès dans les actions futures&comma; le panéliste a insisté sur la nécessité dans le cadre des luttes unitaires&comma; de bien s’accorder sur l’objet du regroupement et garder à l’esprit la défense intransigeante des intérêts matériels et moraux des travailleurs&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong> Abdoulaye BALBONE <&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>L’article <a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;www&period;sidwaya&period;info&sol;blog&sol;2022&sol;01&sol;03&sol;commemoration-du-3-janvier-1966-luas-fait-son-auto-evaluation&sol;">Commémoration du 3 janvier 1966 &colon; L’UAS fait son auto-évaluation<&sol;a> est apparu en premier sur <a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;www&period;sidwaya&period;info&sol;">Quotidien Sidwaya<&sol;a>&period;<&sol;p>

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