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Coronavirus : ce qu’on ne nous dit pas

A l’entame de cet article, il convient de souligner qu’il ne vise aucunement à battre en brèche les idées et thèses véhiculées jusque-là sur le coronavirus pas plus qu’il ne prétend que les «négroïdes» en seraient «immunitairement» protégés, au regard du nombre de Noirs qui en ont été victimes depuis 2019. L’objectif ici est de tenter de démontrer à travers une démarche scientifique basée, entre autres, sur le paléo-environnement, la paléontologie humaine et la biologie moléculaire, pourquoi l’Afrique en dépit d’un système sanitaire « archaïque» et de ressources insuffisantes, semble à l’abri ou à tout le moins développe peu une maladie (318 morts au Burkina Faso, selon les chiffres officiels) qui disait-on, devait la « décimer « en raison du tableau sanitaire sus-indiqué.

Evacuons rapidement le paléo-environnement pour dire qu’à l’instar des grippes saisonnières connues jusque-là, le coronavirus atteint lui aussi ses «pics de croissance» en hiver, pour retomber dans l’anonymat une fois le beau temps revenu. Le soleil serait-il pour quelque chose dans son hibernation ? Difficile de le dire, même si on constate que du fait de son climat d’ensemble chaud, sec et tempéré (en dehors de l’Afrique du Nord et australe qui sont curieusement les zones les plus affectées par la maladie), le continent dans son ensemble a des chiffres de contamination et de morts relativement bas par rapport aux autres sphères du globe terrestre. Si pour le soleil, on peut être circonspect jusqu’à plus informer, la paléontologie humaine et la biologie moléculaire nous permettent de comprendre cette «immunité relative» des Noirs. En français facile et pour résumer, disons qu’il y a des différences morphologiques spécifiques entre le négroïde et le caucasien (blanc) ou le sémite (juif et arabe) C’est ainsi qu’au niveau du nez par exemple, le nôtre est très large, et le plancher des fosses nasales se relie à la face antérieure du maxillaire par une gouttière de chaque côté de l’épine nasale, au lieu d’être délimitée par un bord aigu comme dans les «races» blanches, d’où la puissance physique et l’endurance du noir face aux maladies respiratoires. Nous aspirons plus d’air et donc les poumons sont bien aérés. Ce qui explique, entre autres, la domination des Noirs dans les courses de fond et de vitesse. Par ailleurs, les Blancs, sémites et jaunes étant brachycéphales (crânes plus larges que profonds), alors que les Noirs sont dolichocéphales, ces «races» ne peuvent pas être affectées au même niveau par les maladies respiratoires.

Le prognathisme sous-nasal du Noir (le nez déprimé à sa racine est très large) par opposition à l’orthognathisme du caucasien (fosses nasales à bords aigus) n’expose pas de façon identique les deux spécimens aux maladies respiratoires. Le phénotype du Noir est donc bel et bien différent de celui d’un Blanc, sans qu’on ne puisse s’appuyer sur cela pour dire qu’une «race» est supérieure à une autre. Voilà des arguments, nous semble-t-il, sur lesquels nos scientifiques devraient s’appuyer pour atténuer la psychose face à cette maladie, plutôt que de se complaire dans un suivisme intéressé de l’Occident qui ne les honore pas. Par ailleurs, des recettes de nos grands-parents (telles que le «fonsré» chez les Mossé) ont prouvé leur efficacité dans le traitement des maladies rhumatismales saisonnières et méritent de ce fait d’être approfondies. A l’image du docteur Halidou Tinto qui est en passe de vaincre le paludisme ou de l’astrophysicien Pr Frédéric Ouattara qui veut mettre le Burkina Faso sur orbite, nos professeurs et docteurs en médecine doivent être des précurseurs dans leur domaine. Alors de l’audace Messieurs !

Boubakar SY

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