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<p><strong>Le groupe parlementaire Union pour le progrès et le changement (UPC) était face aux journalistes ce jeudi 13 janvier 2022, pour faire le bilan de sa participation à la session budgétaire qui s&rsquo;est achevée le 23 décembre 2021. Cette session essentiellement consacrée aux travaux sur les lois de finances, a permis entre autres, d&rsquo;adopter des projets de lois portant budget de l&rsquo;Etat exercice 2022. </strong></p>
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<p>La deuxième session ordinaire de l&rsquo;année 2021, essentiellement consacrée au budget, a permis l&rsquo;adoption de 12 projets de loi, parmi lesquels celui portant sur le budget de l&rsquo;Etat exercice 2022. Cette session a permis aux parlementaires, de discuter sur les grandes masses budgétaires et d&rsquo;interpeller le gouvernement sur l&rsquo;utilisation rationnelle des ressources.</p>
<p>Les députés du groupe parlementaire UPC, ont aussi au cours de cette session parlementaire interpellé le gouvernement par 18 questions orales et deux questions d&rsquo;actualité liées aux mesures sociales, sanitaires et sécuritaires. Ils jugent leur participation aux différents travaux satisfaisante et estiment avoir joué leur partition à l&rsquo;Assemblée nationale. Ils déplorent cependant le fait que la situation sécuritaire ne leur ait pas permis d&rsquo;accomplir leur devoir de redevabilité dans certaines régions du pays en proie au terrorisme.</p>
<p>Amadou Diomdioda Dicko, président du groupe parlementaire UPC</p>
<p>Interpellé sur le quitus apporté au projet de loi relatif au cadre juridique et institutionnel du partenariat public-privé (PPP), alors que le parti avait décrié la loi lorsqu&rsquo;il était encore membre de l&rsquo;opposition politique, le président du groupe parlementaire, Amadou Diomdioda Dicko a laissé entendre que le contexte et les temps ont changé, depuis qu&rsquo;ils ont rejoint la mouvance, où précise-t-il ils se sentent à l&rsquo;aise. « Quand on ne se sent pas à l&rsquo;aise, pour être cohérent avec soi-même dans certaines actions, on se retire ouvertement. On ne peut pas rester et mener ou poser des actions alambiquées que l&rsquo;on ne peut même pas défendre. Il y a un minimum de cohérence à avoir », dit-il.</p>
<p>Le ralliement à la majorité présidentielle s&rsquo;est fait selon le président du groupe parlementaire UPC, pour donner la priorité à la cohésion nationale, à la paix, à la réconciliation nationale et à la sécurité. Et un autre parlementaire d&rsquo;ajouter que lorsque l&rsquo;UPC s&rsquo;était opposé au projet de loi à la législature passée, ce n&rsquo;était pas contre le PPP dans son principe. Il précise qu&rsquo;en tant que parti se réclamant libéral, l&rsquo;UPC ne peut pas s&rsquo;opposer aux mécanismes qui vont faciliter ou renforcer la capacité d&rsquo;absorption des crédits alloués par le gouvernement burkinabè.</p>
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<p>Cette conférence de presse a aussi servi de cadre pour le groupe parlementaire, pour faire le point sur ses premières journées parlementaires qui se sont tenues du 10 au 12 septembre 2021 à Bobo-Dioulasso sous les thèmes « consolidation de la cohésion sociale par le renforcement de la gouvernance : enjeux, défis et perspectives » et « la cohabitation et le jeu des alliances en politique : quels enjeux et défis pour la gouvernance démocratique ».</p>
<p><strong>Armelle Ouédraogo/Yaméogo/ Compaoré Erwan <br />
(Stagiaire)</strong></p>
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