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<p><strong>Par une conférence de presse qu&rsquo;elle a animée ce samedi 15 janvier 2022 à Ouagadougou sur le sujet, l&rsquo;association Compétences électorales africaines (CEA) a souhaité la tenue des élections municipales au cours de l&rsquo;année 2022, pour ne pas faire un recul démocratique.</strong></p>
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<p>Initialement prévues pour mai 2022, les élections municipales pourraient être reportées, si l&rsquo;on se réfère à la proposition <a href="https://lefaso.net/spip.php?article110454" class="spip_out">du dialogue politique national qui préconise qu&rsquo;elles soient ramenées à novembre 2022</a>. Cette position est partagée par l&rsquo;association Compétences électorales africaines (CEA), qui exhorte donc le gouvernement burkinabè à poursuivre le processus électoral par un réaménagement du calendrier pour le mois de novembre 2022. Elle incite également à l&rsquo;implémentation d&rsquo;un scrutin séquentiel étalé sur plusieurs phases, aux fins de sécurité et de maîtrise intégrale des zones.</p>
<p>Pour l&rsquo;organisation, dirigée par Adam Régis Zougmoré, expert électoral, report certes, mais tenue du scrutin pour entre autres raisons que le Burkina ne doit pas donner l&rsquo;impression d&rsquo;un pays qui s&rsquo;est résigné face à l&rsquo;ennemi et qui recule au plan démocratique.</p>
<p>La CEA préconise également la création d&rsquo;un observatoire de la démocratie pour résister au recul démocratique face aux menaces internes et externes (terrorisme, libertés individuelles, tentative de coups d&rsquo;Etat et les différents procès…). « Ce cadre, constitué des organisations de la société civile, sous l&rsquo;égide du CGD (Centre pour la gouvernance démocratique) évaluera annuellement les avancées démocratiques dans notre pays et fera de pertinentes recommandations pour performer notre processus démocratique », justifient les conférenciers.</p>
<p>« Si on n&rsquo;organise pas les municipales, on va reculer de 30 ans », pèse Adam Régis Zougmoré, principal animateur de la conférence pour qui ériger des délégations spéciales dans un pays qui a plusieurs années d&rsquo;expériences en matière de décentralisation n&rsquo;est pas à envisager. Selon les conférenciers, il faut donc, et simplement, proroger le mandat des conseils municipaux.</p>
<p>L&rsquo;actualité sécuritaire n&rsquo;a pas échappé à l&rsquo;analyse des conférenciers et sur ce plan, ils ont suggéré la refondation du G5 Sahel en G8 sahel par l&rsquo;ajout du Togo, Bénin et de la Côte d&rsquo;Ivoire, avec pour « partenaires stratégiques », l&rsquo;Algérie et le Nigéria.</p>
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<p><strong> Lire aussi</strong> <span><a href="http://lefaso.net/spip.php?article85753">CENI : « Si on ne ramène pas l&rsquo;institution sur les rails, ça va être compliqué en 2020 », (anciens commissaires à la CENI)</a><span></span></span></p>
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<p><strong>O.L.</strong></p>
<p>Lefaso.net</p>
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