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Burkina : Décès de l’unique survivant de la construction de la grotte militaire de Diébougou

Burkina : Décès de l’unique survivant de la construction de la grotte militaire de Diébougou

<p>Burkina-Histoire-Personnalité-Décès<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Burkina &colon; Décès de l’unique survivant de la construction de la grotte militaire de Diébougou<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p><strong> <&sol;strong><strong>Ouagadougou&comma; 25 janv&period;2022 &lpar;AIB&rpar;-Le vieux Soumetheo Zingué a rendu l’âme le mercredi 19 janvier 2022 à l’âge de 96ans&period;  Il était l’unique survivant des creuseurs  de la grotte militaire de Diébougou &lpar;Sud-ouest&rpar; &semi; une forteresse qui protégeait pendant la colonisation&comma; les officiers français contre les redoutables guerriers Lobi aux flèches meurtrières&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p><strong> <&sol;strong>Le vieux Soumetheo Zingué est décédé dans la matinée du mercredi 19 janvier 2022 à Djindjerma&comma; dans la commune de Koti&comma; province du Tuy &lpar;Ouest&rpar;&comma; à  l’âgé de 96 ans&period;<&sol;p>&NewLine;<p>La commune de Diébougou perd ainsi la dernière boite noire de l’histoire de la construction de la grotte militaire ou «guerre-dinguê» de Diébougou&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Durant la colonisation&comma; les militaires français se sentant en insécurité&comma; ont contraint les populations locales à creuser des galeries dans une des collines de Diébougou&comma; afin de se protéger des redoutables guerriers Lobi aux flèches meurtrières&comma; explique le site lefaso&period;net&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Soumetheo Zingué est l’unique survivant des bâtisseurs de cette forteresse comprenant 9 dortoirs pour les sentinelles et 8 dortoirs pour les officiers&comma; tous reliés entre eux par des tunnels&period;<&sol;p>&NewLine;<p>En 2017&comma; Soumetheo Zingué a raconté à Sidwaya comment&comma; lui et beaucoup d’autres&comma; ont été amenés de force&comma; depuis son village dans le Tuy à Diébougou&comma; pour creuser à mains nues&comma; la grotte&period;<&sol;p>&NewLine;&NewLine;<p>«Chaque mois&comma; on faisait le tour des villages pour recruter les jeunes pour creuser la grotte&period; C’est lorsque Felix Houphouët Boigny &lpar;ex député à l’Assemblée nationale française puis premier président de la Côte d’Ivoire&rpar;  est venu dans la zone&comma; qu’on a commencé à nous payer à 5 FCFA par jour»&comma; relatait-il au quotidien&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Pour se soustraire de cette dure corvée&comma; il s’est marié avant de s’exiler en Côte d’Ivoire&period;<&sol;p>&NewLine;<p>C’est là-bas qu’il se fera recruter dans l’armée française en 1947&period; Il a parcouru plusieurs pays de la sous-région et des pays comme l’Indochine&comma; l’Algérie ou la France&period;<&sol;p>&NewLine;<p>En 1962&comma; il se retira dans son village Djindjerma&comma; avec le titre de sergent&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Il aimait porter les nombreuses décorations reçues tant en Afrique que dans d’autres continents&period; Selon ses récits&comma; il aurait reçu 8 balles dans son corps qui ont failli lui coûter la vie&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Sa première motocyclette&comma; le défunt confiait l’avoir acquise à 60 FCFA&comma; quand il était en activité dans l’armée&period; Il était de la même promotion que  les défunts généraux burkinabè Bila Zagré et Baba Sy de même que l’ancien président malien Moussa Traoré&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Soumetheo Zingué était marié à 4 femmes toutes décédées et père de 29 enfants dont 18 vivants&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Agence d’information du Burkina<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p><strong>AD-FBS&sol;ata<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p> <&sol;p>&NewLine;<p> <&sol;p>&NewLine;<p> <&sol;p>&NewLine;<p> <&sol;p>&NewLine;<p> <&sol;p>

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