Dans une correspondance, l’UNIR/MPS dirigée par Me Bénéwendé Sankara, ancien ministre en charge du développement urbain a demandé à la communauté internationale d’épargner le Burkina Faso des sanctions.
Suite aux événements qui se sont déroulés au Burkina Faso ces derniers jours, nous apprenons par voie de presse que la Commission de la CEDEAO se réunirait ce vendredi 28 janvier en virtuel pour examiner la situation.
En attendant de donner notre position officielle par rapport à ces événements à l’issue de la rencontre du Directoire National (DN) de l’UNIR-MPS prévue pour ce vendredi 28 janvier 2022, nous voudrions d’ores et déjà, tirant les leçons de ce qui s’est passé notamment au Tchad, au Mali et en Guinée, inviter avec insistance la communauté internationale et en particulier la CEDEAO à épargner le Burkina Faso déjà durement éprouvé de toutes sanctions économiques ou politiques.
En effet, toute sanction contre le Burkina Faso ne fera qu’exacerber le climat socio-politique, économique et militaire déjà extrêmement difficile et pénible pour le peuple burkinabè en proie aux attaques terroristes.
En revanche, l’UNIR-MPS demande à la communauté internationale dont la CEDEAO à accompagner le dialogue et la concertation entre tous les acteurs burkinabè en vue d’un retour à l’ordre constitutionnel répondant aux aspirations profondes du peuple burkinabè.
Fait à Ouagadougou, le 27 janvier 2022.
Le Président de l’UNIR-MPS
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