Politique : La COPA-BF et le Mouvement des Révoltés apportent leur soutien au MPSR

Depuis le 24 janvier 2022, le Burkina Faso vit sous la gouvernance d’un nouveau régime dirigé par le Lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, Président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR). Le MPSR est intervenu alors que plusieurs Organisations de la société civile (OSC), dont la COPA-BF et le Mouvement des Révoltés, avaient appelé les populations à manifester pour réclamer la démission du Président Roch Marc Christian Kaboré en raison de son incapacité à sortir le Burkina Faso du gouffre sécuritaire.
Ce vendredi 27 janvier 2022, la COPA-BF et le Mouvement des Révoltés ont effectué leur première sortie médiatique après le putsch qui a renversé le Président Roch Marc Christian Kaboré. Au cours de cette sortie, le Dr Arouna Louré du Mouvement des Révoltés a salué le changement intervenu au sommet de l’Etat burkinabè. Il estime que le régime de Roch Kaboré enfonçait le Burkina Faso dans une situation de plus en plus inqualifiable. Il a invité le chef du MPSR à travailler dans l’intérêt supérieur de la Nation et souhaite en outre que la transition enclenchée soit une transition générationnelle qui va permettre au Burkina Faso d’amorcer un véritable changement de paradigme.
Roland Bayala de la COPA-BF a invité les populations burkinabè à soutenir les nouvelles autorités de la Transition afin que les actions qui seront conduites puissent accélérer l’atteinte des objectifs de développement. Il estime que le temps de la Transition n’est pas à ce jour important. Il faut, selon lui, permettre aux autorités de travailler sereinement à ramener la stabilité et la paix sur toute l’étendue du territoire national avant d’envisager un retour à une vie constitutionnelle normale.
Pour ce qui est des sanctions prises par la CEDEAO contre le Burkina Faso, la COPA-BF et le Mouvement des Révoltés ont invité les autorités de la région ouest-africaine à aller vers une CEDEAO des peuples. Ils ont mis en garde la CEDEAO contre des sanctions hasardeuses contre la junte et les Burkinabè dans leur quête de paix et de développement.