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<p><strong>« Pour les acteurs politiques, la période de transition qui s&rsquo;annonce ne doit en aucun cas être considérée comme une ode, une trêve à l&rsquo;issue de laquelle reprendraient les calculs purement électoralistes et les guéguerres de chapelle aux fins d&rsquo;intérêts égoïstes. Bien au contraire, cette période doit être une période d&rsquo;introspection, de remise en cause et de questionnements. C&rsquo;est le seul moyen de tirer leçons des échecs pour proposer aux Burkinabè des projets à la hauteur de leurs attentes », a déclaré Paul Henri Damiba dans son discours d&rsquo;investiture, ce mercredi 16 février 2022. </strong></p>
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<p>« J&rsquo;ai la conviction qu&rsquo;il n&rsquo;y a pas de fatalités dès lors que nous nous mettons ensemble. J&rsquo;ai la conviction que les ressources pour restaurer notre intégrité se trouvent en nous-mêmes. J&rsquo;ai la conviction que nous avons en chacun de nous la force de taire nos différences et de nous réconcilier avec nous-mêmes. Le monde nous regarde tant de fois que nous l&rsquo;avons agréablement surpris, tachons de le faire une fois encore », a poursuivi le nouveau président du Faso.</p>
<p>Il s&rsquo;est engagé à gouverner « par l&rsquo;exemple et dans la sobriété loin du faste des temps de paix ». « Le succès, seule issue envisageable en mon sens, ne sera pas le mien, mais celui de tout le peuple burkinabè. Retroussons donc nos manches et osons inventer le prospère Burkina de paix et de justice dont nous rêvons », a-t-il conclu.</p>
<p><strong>Lefaso.net</strong></p>
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