Burkina-Etudiant-Administration
Université Nazi Boni : Journée d’échange pour lever les malentendus entre étudiants et administration
Bobo-Dioulasso 19 fév. 2022(AIB)-Les étudiants de l’université Nazi Boni (UNB) de Bobo-Dioulasso ont initié mardi, une journée d’échange avec l’administration de l’université, en vue de lever les malentendus entre les deux parties.
La journée d’échange baptisée, « journée de Concorde » à été organisée sous le thème « Administration et étudiants, quelles perspectives pour un climat apaisé dans nos universités ? ».
Selon le président du comité d’organisation (PCO), Rasmané Kaboré, étudiant en droit, la journée a été organisée par l’ensemble des structures estudiantines de l’université Nazi Boni (UNB).
« Pour un climat apaisé sur le campus et prospère pour les études, il faut une communication fluide entre l’administration et les étudiants », a-t-il ajouté.
Il faut une communication fluide entre l’administration et les étudiants pour un climat apaisé sur le campus et prospère pour les études, selon l’étudiant en droit Rasmané Kaboré
« Nous sommes convaincus que la force de l’argument a toujours vaincu l’argument de la force. Tout ce qui est acquis par la violence ne perdure point », a estimé Rasmané Kaboré.
Le Dr Mahamadou Hassane Cissé l’un des conférenciers, a indiqué que les communications ont porté sur la lecture et l’explication des textes qui régissent la vie universitaire, relatifs aux franchises universitaires et aux libertés académiques.
Selon M. Cissé, ces textes seront donc expliqués aux étudiants, les premiers bénéficiaires, mais aussi à tous les acteurs de la communauté universitaire.
Selon le Dr Mahamadou Hassane Cissé, les textes qui régissent la vie universitaire seront expliqués aux étudiants
Le président de l’UNB, Pr Macaire Ouédraogo, s’est réjoui de l’initiative de la journée « entièrement organisée » par les étudiants.
« Cette journée vient démontrer l’intérêt du dialogue dans la résolution de tout problème », a indiqué Macaire Ouédraogo.
Le président de l’université Nazi Boni, Macaire Ouedraogo a invité les différents acteurs à faire une autocritique et à faire preuve de patriotisme et de civisme
Selon lui, les crises des 13 et le 14 janvier dernier sont en grande partie dues au manque de communication et à la méconnaissance par les étudiants des textes régissant le fonctionnement de l’institution universitaire.
« Souvent les étudiants posent certains actes non pas par méchanceté, mais par méconnaissance des textes. Et c’est de notre devoir de mieux leur faire comprendre ces textes », a reconnu Macaire Ouédraogo.
« Cette année, tous les nouveaux bacheliers de 2021 sont rentrés et toutes les filières ont rattrapé leur retard en dehors de celles à gros effectifs », s’est félicité le premier responsable de l’UNB.
Par ailleurs, il a invité chacun des acteurs à faire une autocritique et à faire preuve de patriotisme et de civisme.
Agence d’information du Burkina
JMT/FBS/wis