Axe Banfora-Bobo : Les présumés braqueurs arrêtés Les présumés auteurs du braquage d’un car de transport sur l’axe Banfora-Bobo seraient entre les mains de la police. En tout cas, c’est ce que Kantigui a ouïe dire le lundi 21 février 2022, dans la Cité du Paysan Noir. Des sources proches d’Officiers de police judiciaire (OPJ) ont laissé entendre que les forces de sécurité ont mis le grappin sur six membres du commando qui a braqué le car, le samedi 19 février 2022, de la compagnie de transport RAKIETA en provenance de Banfora. L’on se rappelle que cette attaque a fait à la date du dimanche 20 février 2022, cinq morts et plusieurs blessés. Kantigui a appris que ce coup de filet de la sécurité est intervenu à la cité frontalière de Santa (frontière Côte d’Ivoire). En attendant de connaître les contours de cette fusillade qui a donné du fil à retordre à la Sécurité quant à sa qualification d’ “attaque terroriste ou braquage”, les avertis de la question continuent à se poser des questions notamment sur le mode opératoire. Kantigui a eu vent que généralement, ces braqueurs obstruent la voie avec des troncs d’arbres ou tout autre obstacle avant d’opérer. Pour ce cas, la voie était ouverte et les braqueurs se sont mis à mitrailler le car dès son apparition à leur hauteur. Par ailleurs, il a été rapporté à Kantigui qu’un car d’une autre compagnie de transport desservant Banfora et qui a juste devancé celui de la compagnie victime, aurait également essuyé des tirs de ces bandits. Après avoir échappé, les passagers ont donné l’alerte à une escorte d’une compagnie minière et à un usager de la route qui était en voiture.
Hôtel administratif de Gaoua : Les toilettes hors service En mission de travail dans la cité du Bafuji, chef-lieu de la région du Sud-Ouest, Kantigui s’est rendu à l’hôtel administratif qui abrite de nombreuses directions régionales pour une visite de courtoisie à un camarade de promotion. Après une demi-heure de causerie avec son hôte, logé au deuxième niveau du bâtiment, Kantigui a senti le besoin de se soulager. Ce qui a mis l’hôte de Kantigui dans une situation inconfortable puisque selon ses dires, les toilettes internes au premier et au deuxième niveau sont hors service parce que l’eau ne parvient pas à «monter ». Il a poursuivi en confiant que les toilettes externes sont aussi dans un état d’insalubrité au point qu’il est difficile d’y faire ses besoins. Quelque fois, a-t-il soufflé à Kantigui, il faut se rendre à domicile ou dans une concession voisine de l’hôtel administratif pour se soulager. Kantigui déplore cette situation que vivent certains travailleurs et qui impacte négativement sur la qualité du service public. Kantigui fait le constat que de façon générale, la gestion des bâtiments administratifs pose problème. Il appelle donc les autorités responsables à trouver une solution définitive à la situation afin de mettre les agents dans de bonnes dispositions de travail.
Commune de Yaba: un pont inachevé à l’origine d’accidents graves Au mois de mai 2021, Kantigui, de retour de Tougan, chef-lieu de la province du Sourou via le tronçon Saran-Yaba sur la régionale N°15, a échappé de justesse à une chute dans un pont inachevé. Car, l’entreprise commise à la tâche n’avait pas pris le soin de signaler le danger. Le week-end dernier, plus de huit mois après cette mésaventure, Kantigui fait le triste constat que les lignes n’ont pas bougé. La dalle a été coulée, mais l’ouvrage n’est pas opérationnel puisque le remblai n’est pas encore fait. Malheureusement, cette situation est à l’origine de nombreux accidents graves. Pas un seul jour sans une victime enregistrée, selon des confidences faites à Kantigui. C’est donc le lieu pour Kantigui d’interpeller qui de droit afin d’obliger l’entreprise en charge des travaux à s’activer avant que l’irréparable ne se produise.
Zondoma : trois départements sans préfets A l’heure de la mise en place des délégations spéciales qui seront probablement présidées par les préfets, Kantigui a appris que seuls deux des cinq départements de la province du Zondoma en ont un : il s’agit de Léba et Tougo. Dans le département de Boussou, le préfet a été relevé de ses fonctions depuis 2020 et n’a toujours pas été remplacé. C’est son collègue de Léba, département situé à environ 60 kilomètres de là qui y assure l’intérim pour l’expédition des affaires courantes. A Bassi et à Gourcy, les postes de préfets sont également restés vacants à la suite du décès des occupants, respectivement le 3 janvier et le 24 avril 2021. Dans ces localités, c’est le préfet de Tougo et le secrétaire général de la province qui assurent l’intérim. Au total, ce sont donc trois postes qui sont en attente d’être comblés dans la seule province du Zondoma. Pourquoi cette situation ? Est-ce par manque de ressources humaines ou par désintérêt des agents pour la fonction ? S’interroge Kantigui. En attendant, Kantigui se demande quel sera le mode de gestion réservé à ces communes sans préfet. Seront-elles dirigées par des intérimaires ? Kantigui attend de savoir.
Cité Zagtouli I d’Abdoul Services : des habitants sans électricité depuis 2013 Des zones de la cité de Zagtouli I de la société immobilière Abdoul Services sont « techniquement » dans le noir depuis 2013. S’il est vrai que certaines zones de ladite cité disposent de branchements de la SONABEL, force est de reconnaitre qu’elles ne sont toujours pas alimentées. Pour pallier cet inconfort, les habitants ont dû se tourner vers les plaques solaires. Une solution palliative qui a aussi son lot d’inconvénients, car les plaques solaires n’arrivent pas à faire fonctionner tous les appareils, sans compter les sempiternels problèmes de batteries… C’est le constat amer fait par Kantigui lors d’une visite chez un de ses amis le week-end dernier. A l’instar des autres voisins désabusés, celui-ci s’est pourtant vu promettre en son temps une parcelle viabilisée (électricité, eau, caniveaux). Devant une telle offre alléchante, l’ami de Kantigui avait donc naturellement remué ciel et terre pour y acquérir une parcelle. La maquette de la cité présentée au tout début du projet avait fini par convaincre ses actuels voisins d’infortune et lui, qu’il s’agissait d’une bonne affaire. Mais, aujourd’hui, de toutes ces « belles promesses », seule l’eau est une réalité, selon l’ami de Kantigui. Pour lui, cette situation s’apparente à une arnaque. Car neuf ans après, malgré les interpellations des habitants, la société immobilière est restée muette. Pour mieux se faire entendre, les habitants concernés, selon la source de Kantigui, commencent à s’organiser en association pour défendre leurs intérêts.
Zorgho : Adieu les pénuries d’eau Depuis près de deux mois, les habitants de la commune de Zorgho ont constaté la régularité de la fourniture en eau dans les robinets et bornes fontaines sur le réseau de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA). Cette régularité, en plus de l’augmentation de la pression de l’eau, réjouit les populations. Kantigui a tendu l’oreille du côté de la nationale de l’eau à Zorgho et a pu apprendre que cette augmentation de la pression est le fruit d’un gigantesque travail abattu par ce service dans le cadre des activités du 11-Décembre 2021. Ce travail, selon la source de Kantigui, a consisté en la réalisation de deux forages à très haut débit et leur connexion au réseau de l’ONEA. A en croire la source de Kantigui, le château d’eau se remplit maintenant en un temps record à la satisfaction de la population. Cette même source rassure que les coupures d’eau à Zorgho relèvent désormais du passé et les populations n’ont pas à craindre la période de canicule qui s’annonce. Kantigui félicite les agents de l’ONEA pour ce travail et espère qu’ils sauront maintenir le cap. Il invite du même coup les populations à une utilisation rationnelle de cette ressource précieuse.
Kaya : Elle se venge en publiant une vidéo nue de sa rivale Comment faire comprendre aux usagers des réseaux sociaux que rien de ce qui se publie ne saurait rester dans les secrets de Dieu ? C’est la question que Kantigui se pose quand il remarque que de nombreuses personnes ne semblent pas tirer leçon des cas malheureux de partage d’images et de vidéos qui portent atteinte aux bonnes mœurs. A Kaya, une vidéo sur WhatsApp défraie la chronique en ce moment. Une dame bien connue s’est filmée nue pour faire plaisir à son amant. Ironie du sort, la vidéo a atterri dans les mains de la femme de l’amant qui, certainement par vengeance, l’a partagée sur les réseaux sociaux. L’histoire de cette vidéo alimente les causeries dans la cité des Cuirs et peaux. L’infortunée, a-t-on soufflé à Kantigui, aurait été répudiée et a dû quitter la ville pour échapper aux moqueries. Kantigui interpelle chacun à faire preuve de retenue quant au contenu de ce qu’on partage via les réseaux sociaux.
CEB de Solenzo : les 200 F de la discorde Il est revenu à Kantigui que la Circonscription d’éducation de base de Solenzo (CEB) dans la province des Banwa impose le paiement de 200 F CFA aux élèves de CM2. La décision, a-t-on expliqué à Kantigui, fait du bruit dans certaines écoles. En effet, la CEB, jadis subdivisée en trois circonscriptions, a été fusionnée pour cette rentrée 2021-2022 et le Chef de la CEB 1 a été nommé pour diriger la nouvelle entité. A son tour, a expliqué la source de Kantigui, ce dernier a nommé ses chefs de service. Mais pour le compte de la gestion financière et matérielle, il a choisi un instituteur certifié qui était le gestionnaire de la CEB 1, écartant du coup, l’Assistant d’intendance scolaire et universitaire (AISU). Lors d’une rencontre avec les directeurs des écoles primaires, a détaillé l’informateur de Kantigui, le gestionnaire aurait fait savoir que la fiche pour le candidat à l’examen du CEP est de 200 F CFA mais les élèves doivent payer 400 F afin que les autres 200 francs servent au retrait du diplôme. « Les directeurs des anciennes CEB 2 et CEB 3 ont refusé, estimant que l’élève peut échouer ou abandonner l’école en cours d’année. Le gestionnaire et son chef font savoir que c’était leur pratique avant la fusion et c’est une obligation pour les autres de suivre, car en cas d’échec ou d’abandon du candidat, ses 200 FCFA seront reversés pour le fonctionnement de la CEB », a relaté la même source. Kantigui souhaite que les autorités en charge de l’éducation tranche cette question qui divise profondément au sein des écoles, des directeurs et des parents d’élèves.
Jubilé de cuivre du Larlé Naaba Tigré : Sous le signe de la paix Kantigui a entendu dire que le Larlé Naaba Tigré célèbre ce week-end sa fête coutumière, Baasga, autour du thème « Agir ensemble pour la paix et une auto-prise en charge des déplacés internes ». Cette célébration marque également le 32e anniversaire du règne du Larlé Naaba Tigré. Kantigui a appris que c’est dans la sobriété que la fête va se dérouler puisque l’animation culturelle ne figure pas au programme des activités cette année. A l’occasion, le ministre de sa Majesté le Mogho Naaba offre un déjeuner à ses convives, le dimanche 27 février à son palais sis au quartier Larlé à partir de 13 heures. Président de l’association Belwet, le Larlé Naaba Tigré s’investit dans les secteurs de l’éducation, de la santé, de l’agriculture, de l’élevage, de l’environnement, du bioénergie et du microcrédit… Kantigui félicite le chef coutumier pour ses 32 années de règne.
Kaya : L’« Auberge populaire » toujours en souffrance
A la suite d’une alerte lancée sur les réseaux sociaux, Kantigui s’est rendu sur le site d’accueil appelé sous la Révolution « Auberge populaire ». Sur place, le constat est amer. Les animaux y ont élu bergerie. En effet, ce sont des chèvres en divagation qui accueillent tout visiteur. Des chambres aux vitres brisées témoignent du passage de cambrioleurs. L’auberge, avec une vue panoramique sur le barrage et la belle ville de Kaya, est aujourd’hui en ruine. Kantigui se souvient que c’était le site le plus attractif pour les touristes et autres visiteurs. Ce joyau de la Révolution est abandonné par la municipalité qui en est désormais le propriétaire. Il est revenu à Kantigui que le locataire, un hôtelier, l’avait sous-louée à une autre personne qui l’a confiée à son fils pour gestion. Ce dernier, avec la crise économique, aurait dilapidé le mobilier avant de prendre la poudre d’escampette. L’hôtelier qui estime n’avoir pas récupéré son investissement refuserait de rétrocéder l’édifice public à la mairie de Kaya pour sa revalorisation. Kantigui se demande ce qui se cache réellement derrière cette affaire au point que la mairie soit dans l’incapacité de retirer la gestion des mains du locataire défaillant. Alors que cette auberge, rénovée, non seulement, renflouera les caisses de la municipalité, mais aussi augmentera la capacité d’accueil de la ville, en termes d’hôtellerie. Kantigui souhaite que ce patrimoine national soit sauvé.
Kantigui kantigui2000@gmail.com
(+226) 25 31 22 89
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