BURKINA-PRESSE-REVUE
Les quotidiens burkinabè reviennent sur l’explosion de Gbomblora
Ouagadougou, 23 fév. 2022 (AIB) – Les quotidiens burkinabè dans leurs parutions de ce mercredi sont revenus sur l’explosion de Gbomblora lundi dans la province du Poni où le nombre de victimes s’est accru avec d’importants dégâts matériels.
L’Observateur Paalga affiche à sa Une « 63 morts à Gbomblora (Poni) : le jour d’après », puis « le cocktail explosif de l’incurie et de l’insouciance.
Le doyen des quotidiens burkinabè indique que « vingt-quatre heures après, c’était toujours la consternation et de nombreuses questions sans réponses.
Le lundi 21 février 2022, le ciel est tombé sur Gbomblora, précisément sur Gongombiro, petite localité de la province du Sud-Ouest, où l’explosion d’un site aurifère artisanal a fait, selon le dernier décompte, 63 morts et plus de 701 blessés dont certains très graves, de sorte que le bilan pourrait s’alourdir davantage… ».
L’express du Faso titre dans sa rubrique « Tribune », « drame de Gomgombiro, et pourtant on pouvait éviter ça ».
Le quotidien bobolais s’indigne et écrit que « tant qu’on va continuer de laisser faire de l’orpaillage artisanal dans les conditions telles qu’elles sont actuellement sur plusieurs sites à travers le pays, on enregistrera toujours ces genres de drames ».
Le Pays s’est plutôt appesanti sur la prise en charge des blessés de ce drame. Le quotidien privé titre « Drame de Gbomblora dans le Sud-Ouest : le gouvernement au chevet des blessés, le site d’orpaillage fermé ».
Le confrère a écrit que « les autorités de la région du Sud-Ouest ont rendu une visite de soutien aux blessés et félicité le personnel soignant le mardi 22 février, pour le professionnalisme dont il a fait montre dans la prise en charge des blessés ».
Le Quotidien public Sidwaya met à sa Une « explosion à Gbomblora : au moins 70 blessés pris en charge au CHR, le site aurifère fermé jusqu’à nouvel ordre ».
Le journal a fait savoir que « à la suite de ce drame, le gouverneur de la région du Sud-Ouest informe, à travers ce communiqué, le public et les orpailleurs en particulier, que ledit site est fermé à compter du 22 février 2022, et ce, jusqu’à nouvel ordre ».
Le journal qui a interrogé le directeur général du centre hospitalier régional de Gaoua Dar Francis Somé, a pu avoir l’information qu’« en cas de drame, l’Etat a prévu la prise en charge sans prépaiement ».
Agence d’information du Burkina
AS/wis
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