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Mali : La CEDEAO discute de la durée de la Transition à Bamako
Ouagadougou, 25 fév. 2022 (AIB)-Le médiateur dans la crise malienne, Goodluck Jonathan a entamé jeudi, dans la capitale malienne, Bamako, des discussions sur la durée de la Transition.
Peu après son arrivée à Bamako, le médiateur dans la crise malienne Goodluck Jonathan, l’ancien président du Nigeria a été reçu en audience par le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta.
« Ma visite ici s’inscrit dans le besoin d’affiner les discussions qui sont en cours, en vue de rapprocher les positions», a confié à la presse, Goodluck Jonathan, à sa sortie d’audience.
Selon l’émissaire de la CEDEAO, cette visite a pour objectif de trouver des voies et moyens pour mieux relancer le dialogue entre la partie malienne et l’institution sous-régionale, qui a adopté des sanctions contre le Mali à l’issue de son sommet extraordinaire du 9 janvier dernier.
Sans donner la conclusion des différentes discussions qu’il a eues avec les autorités maliennes depuis son arrivée, dans la capitale malienne, l’ex-président nigérian a rassuré que les discussions avec la partie malienne ont été enrichissantes et « vont se poursuivre ».
Dans la même journée, Goodluck Jonathan le médiateur dans la crise malienne et sa délégation ont eu un entretien avec le comité local de suivi de la transition.
Composé de représentant de la Minusma, de l’Union africaine et de la CEDEAO, ce comité a fait une présentation de la situation du moment.
La transition de 18 mois initialement prévue, arrive à terme fin février 2022, et il n’y aura pas d’élection.
Tout tourne désormais autour de la nouvelle date du scrutin devant marquer la fin de la transition au Mali.
La base de discussion, comme l’a déclaré le médiateur Goodluck Jonathan, est le document produit par une équipe technique composée des partenaires étrangers réunis au sein du Comité de suivi de la Transition et de personnalités maliennes.
Les deux parties se félicitent des résultats de cette première phase de discussions.
« Les équipes techniques, les documents sur lesquels ils ont travaillé reflètent les besoins de réforme du Mali. Reste maintenant à trouver un bon équilibre entre les réformes essentielles pour le Mali et le temps qui est adéquat, nécessaire et réaliste pour pouvoir arriver à ce document consensuel », affirme le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop.
Dans ce document consulté par RFI, il y a deux plans. Plan A : 12 mois de Transition à compter de fin février 2022.
Plan B : 16 mois. La première option est appuyée par la CEDEAO, la seconde est plutôt la vision de la situation de l’Union Africaine. Mais attention rien n’est encore arrêté…
« A ce stade, nous ne sommes pas en mesure de faire une déclaration quelconque sur la durée. Mais les discussions se poursuivent dans un bon état d’esprit. La compréhension est bonne entre les deux parties. » a déclaré le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop.
Les entretiens entre les différentes parties se poursuivront ce vendredi.
Agence d’information du Burkina
WIS/az
Source : présidence malienne et RFI
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