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Burkina Faso : Un nouvel outil pour l’entreprenariat des jeunes

Dans la logique de la mise en œuvre du projet « La Voix des jeunes du Sahel », le Centre pour le Dialogue Humanitaire et l’Union Européenne a organisé du 15 au 16 décembre 2020 une rencontre nationale de validation technique de La stratégie Nationale de Promotion de l’Entreprenariat des jeunes (SNPEJ). Ces deux journées ont servi à passer en revue la stratégie et son plan d’action opérationnel.

Ali Tonane, Directeur Général de la Promotion de l’Entrepreneuriat et de l’Autonomisation des Jeunes a déclaré que suite à la réforme du ministère, une direction générale de la promotion de l’entreprenariat des jeunes a été créée. Il fallait un référentiel de travail. C’est cette vision qui a conduit à l’élaboration de cette stratégie réalisée par le cabinet Opti Labor.

Selon le cabinet, la stratégie est censée s’étendre sur 5 ans à partir de 2021 et à l’horizon 2025, la vision c’est que « le Burkina Faso dispose d’une jeunesse entreprenante, porteuse d’innovation, créatrice d’emploi et de richesse au service d’un développement socioéconomique ». Les impacts attendus sont la réduction du chômage de 6 millions de chômeurs à environ 3 millions ainsi que la réduction de la mortalité des entreprises des jeunes.

Le cabinet a expliqué que les axes stratégiques concernent d’abord  la promotion d’une meilleure culture d’entreprenariat par la sensibilisation des parents et des jeunes, l’information des jeunes sur les opportunités d’affaire qui existent dans leurs régions et sur les bons circuits en matière d’entreprenariat.

Validation de la stratégie

Ensuite par la promotion de l’aptitude des jeunes à conduire une entreprise en passant par des mesures d’accompagnement tels que les formations en entreprenariat et la création d’un fonds de garantie et enfin la promotion d’une meilleure inclusion financière des jeunes, la simulation de l’écoulement des produits des jeunes.



Ali Tonane a tout de même notifié qu’à ce stade, cette stratégie a été validée techniquement et que son processus d’adoption se poursuit. « Elle doit passer d’autres étapes avant d’être intégrée officiellement dans les politiques publiques au Burkina Faso », dit-il.

Evariste Metuole-Dabiré, chef du projet « Voix des jeunes du Sahel », a expliqué que le projet regroupe un réseau de 1250 jeunes à travers le G5 Sahel, à raison de 250 jeunes par pays.  La première phase a été mise œuvre en mai 2017 et la seconde phase en septembre 2018. Il a également précisé que l’Union Européenne finance le projet sur la base de la loi de financement appliquée en décembre 2019.   

Josué Tiendrebeogo

Burkina 24

Source : Burkina24.com

Faso24

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