Depuis sa prise de fonction, le 7 mars 2022, le Premier ministre de la Transition, Dr Albert Ouédraogo, s’est imposé un rythme de travail à la hauteur des enjeux du moment. Il est revenu à Kantigui que le chef du gouvernement arrive au bureau à 6 heures, devançant quasiment l’ensemble de ses collaborateurs, pour ne quitter qu’à des heures tardives. Il ne prendrait presque pas de pause à midi.
Le nouveau patron de la Primature, a-t-on soufflé à l’oreille de Kantigui, reçoit, à longueur de journée, ses collaborateurs et des membres du gouvernement pour s’imprégner des différents dossiers. Il veut à tout prix, a-t-on rapporté à Kantigui, maitriser rapidement les dossiers pour agir dans l’urgence et avec efficacité. Le traitement des dossiers est presque une obsession pour le Premier ministre qui, note Kantigui, est très attaché aux vertus d’assiduité au travail et d’exemplarité.
« Aucun dossier ne doit trainer dans les bureaux », avait-il signifié à ses collaborateurs lors de son installation. Kantigui retient qu’en adoptant un tel rythme de travail, auquel il est déjà habitué dans le privé, Dr Albert Ouédraogo veut donner l’exemple aux serviteurs de l’Etat, dont il attend beaucoup. Dans un contexte où le Burkina Faso vit une situation sécuritaire et socio-économique sans précédent, les commis de l’Etat doivent faire preuve d’abnégation, de patriotisme et de pragmatisme. Vivement que cet enseignement du Premier ministre inspire l’ensemble des travailleurs pour qu’enfin le service public devienne le « champ des parents » de tous les Burkinabè.
Prix Pritzker 2022 : Francis Kéré, « Prix Nobel » de l’architecture
En parcourant la toile, Kantigui est tombé sur une nouvelle qui honore un fils du Burkina en Allemagne et toute la Nation. L’architecte Francis Kéré, de renommée mondiale, vient de recevoir, le prix Pritzker 2022, « le Nobel en architecture ». De ce que Kantigui a pu lire, M. Kéré, qui est installé en Allemagne, est le premier Africain à recevoir ce prix.
Cette prestigieuse distinction vient une fois de plus saluer l’immense talent de Francis Kéré dans le domaine de l’architecture. Ce prix est également une fierté nationale d’autant plus que c’est un Burkinabè qui inscrit en lettres d’or son nom dans un palmarès mondial. Kantigui félicite Francis Kéré et lui souhaite d’autres lauriers.
Cascades : des jeunes réclament 500 mille CFA à un candidat-député de transition ?
Kantigui a appris que le choix du représentant des Cascades devant siéger à l’Assemblée législative de transition (ALT) n’est pas du goût de certaines personnes à tort ou à raison.
D’ailleurs, il est parvenu à Kantigui qu’un groupuscule de jeunes se réclamant de la société civile a tenté de faire chanter l’élu des Cascades, en lui demandant de leur verser la coquette somme de 500 000 FCFA pour acheter leur silence. Kantigui a ouï dire que pour faire porter leur menace auprès du député, ces jeunes seraient passés par des tiers.
Parmi ces personnes, on citerait un influent conseiller municipal de Banfora de l’époque, très proche de l’ex-maire de la commune de Banfora. C’est ce dernier qui aurait conseillé à l’élu d’entrer en contact avec ces deux jeunes qui seraient venus le voir personnellement. Kantigui s’interroge sur les mobiles réels d’un tel comportement au moment où bon nombre de Burkinabè se préoccupent du péril terroriste qui continue de faire des victimes. Où a-t-on rangé le sens du patriotisme pour se laisser engluer dans des calculs bassement égoïstes ?
Koudougou : assassinat barbare d’un vigile
C’est avec stupéfaction que Kantigui a appris l’assassinat lâche d’un vigile au quartier Dapoya de Koudougou. Selon les sources de Kantigui, l’homme âgé d’environ 60 ans montait la garde devant une alimentation de commerce général au secteur 1 de la ville dans le sillage du Centre hospitalier régional (CHR). Comme d’habitude, il aurait quitté son domicile le mercredi 9 mars 2022 au crépuscule pour se rendre à son lieu de travail. Mais cette nuit tragique va marquer la fin de son séjour sur terre puisqu’il sera tué sur son lieu de travail par des délinquants.
Ceux-ci ont ensuite forcé les portes de l’alimentation visiblement à la recherche d’argent. Ils auraient assommé le vieux gardien à l’aide de gros cailloux, a précisé l’interlocuteur de Kantigui. Mais à leur grande surprise, une fois à l’intérieur du commerce, ils se sont précipités vers la caisse où ils n’ont trouvé que 6 000F CFA, une somme qu’ils ont certainement maudite, continuant leur chemin sans toucher un seul rond. Au petit matin le corps sans vie du vieux a été retrouvé à côté des grosses pierres ayant servi au meurtre.
Si pour l’instant on ne connait pas l’identité des assassins, les supputations vont bon train et certains pensent que ce sont des gens bien connus du gardien des lieux et ils l’auraient tué pour éviter que ce dernier les dénonce. Aux dernières nouvelles, toujours selon les sources de Kantigui, des rituels auraient été pratiqués par les chefs coutumiers à la demande de la famille du défunt afin que les assassins se dévoilent sinon les premières gouttes de la saison ne les trouveront pas vivants.
CEB de Solenzo : Les « 200 F CFA de la discorde » restitués
Kantigui dans sa publication du mercredi 23 février 2022 faisait cas d’une discorde de 200 F CFA entre le Chef de la circonscription d’éducation de base (CCEB) de Solenzo, son gestionnaire, les directeurs d’écoles et les parents d’élèves. Après la parution de l’article, Kantigui a appris de sources proches du milieu scolaire qu’une rencontre a eu lieu le mercredi 2 mars dernier entre le chef de la CEB, son gestionnaire et les directeurs d’écoles.
Au cours de ladite rencontre, décision a été prise par le CCEB, de restituer les 200 F CFA aux différents directeurs d’écoles qui, à leur tour, devront les remettre aux parents des élèves de la classe de CM2. Ainsi, selon la source de Kantigui, le CCEB a dit aux directeurs que s’ils n’étaient pas d’accord, « c’était mieux de le dire au lieu d’aller le vendre ». L’interlocuteur de Kantigui se pose la question de savoir si l’argent restitué sera remboursé aux élèves dans les différentes écoles.
Boromo : des objets sacrés volés
Kantigui a appris que les anciens du quartier Wynien de Boromo dans la région de la Boucle du Mouhoun n’ont pas le sommeil paisible depuis quelques jours. En effet, l’un des principaux lieux de culte traditionnel dudit quartier a été vandalisé et des objets sacrés ont été emportés. Un acte qui a suscité l’émoi au sein de la communauté wynien autochtone de Boromo.
Aux dires du confident de Kantigui, toutes les démarches sont entreprises par les anciens pour retrouver les auteurs de ce vandalisme. Un appel a même été lancé à l’endroit des présumés vandales afin qu’ils se signalent aux autorités coutumières dans un bref délai, au risque d’être frappés de malheur. Kantigui condamne ces agissements dénués de toute responsabilité et souhaite le respect de l’identité culturelle de toute communauté.
Lycée agricole de Yako : des élèves sans professeurs
C’est en principe cette année scolaire 2021-2022 que le lycée professionnel agricole de Yako devrait présenter sa première promotion au Bac Pro agricole. Mais après six mois de cours, il est parvenu à Kantigui qu’au moins cinq disciplines d’enseignement ne sont pas encore programmées, par manque d’enseignants, alors qu’il ne reste que deux mois pour le démarrage des examens scolaires.
Du reste, l’informateur de Kantigui a aussi dénoncé le fait que beaucoup de matières dites facultatives sont en train d’être enseignées dans ledit établissement quand bien même elles ne sont pas évaluées à l’examen. Kantigui invite les autorités en charge de l’éducation post-primaire et secondaire à se pencher urgemment sur l’affaire qui tourmente très sérieusement ces futurs bacheliers en agriculture. Car, de ce qui a été révélé à Kantigui, des manifestations de mécontentement pourraient avoir lieu dans les prochaines semaines si toutefois rien n’est fait pour arranger la situation.
Bittou : un avortement mortel
Kantigui a été très attristé par la mort d’une jeune fille le samedi 12 mars 2022 à Bittou. De ce qui est revenu à Kantigui, la défunte, gérante d’un restaurant, se serait écroulée à son lieu de travail à la suite des malaises. Evacuée au CSPS de Bittou, elle aurait succombé avant même de recevoir un traitement. Selon les informations recueillies sur place par Kantigui, la jeune fille aurait tenté d’avorter. Elle a été enterrée le lendemain au cimetière de Bittou en présence de ses parents. Les dernières informations reçues indiquent que les présumés auteurs impliqués dans l’avortement ont été arrêtés par le commissariat central de Bittou. Les enquêtes, aux dernières nouvelles, sont en cours pour situer les responsabilités de chacun.
Kantigui
Kantigui2000@gmail.com
(+226) 25 31 22 89
L’article Primature : ça carbure ! est apparu en premier sur Quotidien Sidwaya.
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