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Burkina/Violences sur le genre : Une association exhorte une trentaine de journalistes à s’engager dans la lutte
Ouagadougou, 17 mars 2022 (AIB)- L-Association pour la vie (APV) a exhorté jeudi, une trentaine de journalistes venus des treize régions du pays, à s’engager dans la lutte, à travers des productions pour lutter contre les Violences basées sur le genre (VBG) au Burkina Faso.
Selon le président de l’Association pour la vie (APV), Bangba David Kafando, l’atelier de formation de 72 heures consiste à renforcer les capacités de 35 journalistes, venus des treize régions du pays sur les Violences basées sur le genre (VBG) afin qu’ils donnent l’information juste aux populations.
Kafando a également invité les hommes et femmes des médias à s’engager dans la lutte contre les VBG, à travers des productions d’émissions ou d’articles de presse pour promouvoir le droit des femmes et des filles au Burkina Faso.
Le président de l’APV s’exprimait jeudi à Ouagadougou, à l’ouverture d’un atelier de formation de trois jours, au profit de 35 journalistes/communicateurs en langues nationales sur la Santé reproductive (SR), la Planification familiale (PF) et les VBG.
Le premier responsable de l’association a précisé que cette rencontre va permettre aussi aux « ouvriers de la plume » de s’imprégner des enjeux liés à la MGF, aux VBG et à la PF.
A l’en croire, la formation va accroitre l’offre journalistique sur les questions relatives aux Mutilations génitales féminines (MGF), à la lutte contre les avortements clandestins et le mariage d’enfants.
« A chaque fois que nous serons face aux défis du développement auxquels notre pays est confronté, en tant que structure journalistique, nous allons jouer notre rôle », a-t-il soutenu.
Bangba David Kafando a noté que malgré la multitude de stratégies de lutte contre les MGF et les VBG, une certaine résistance s’observe toujours chez les Burkinabè.
« Cette formation va permettre aux journalistes en langues nationales de produire des informations fiables et de qualités. Notre approche consiste à allier formation et production journalistique », a-t-il ajouté.
Pour la chargée de communication de plaidoyer et partenariat du Fonds des nations unies pour la population (UNFPA), Pélagie Nabolé, les journalistes doivent avoir des outils nécessaires pour réaliser des activités de plaidoyer à l’endroit des leaders d’opinions au Burkina Faso.
« A la fin de la formation, nous attendons que les journalistes puissent mener des activités concrètes de plaidoyer, de sensibilisation sur le terrain, à l’endroit des populations mais également des productions qui auront un impact fort au sein de leur communauté », a-t-elle renchéri.
Elle a fait savoir que le nouveau plan de l’UNFPA couvre la période 2022-2025 et son institution va travailler à mettre en œuvre des partenariats à fort impact, pour accélérer la promotion des droits des femmes et des filles.
Notons que l’APV a été soutenue par son partenaire l’UNFPA qui fait de la question des droits des femmes et filles, son cheval de bataille dans le pays.
Créée en 2015, l’APV a produit 50 œuvres journalistiques (magazine- jeux radiophoniques) et 20 articles publiés dans les journaux et en ligne, dans le cadre de la promotion des droits humains des femmes et filles.
Agence d’information du Burkina
NO/wis
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