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Mali : L’opposant Oumar Mariko convoqué pour avoir accusé l’armée de meurtre

<p>Mali-Opposant-Convocation<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Mali &colon; L’opposant Oumar Mariko convoqué pour avoir accusé l’armée d’assassinat <&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p><strong>Ouagadougou&comma; 5 avril 2022 &lpar;AIB&rpar;- L’opposant malien Oumar Mariko a été convoqué ce mardi à la gendarmerie nationale pour avoir laissé entendre que l’armée était venue « assassiner des gens » dans le centre du pays&comma; a appris l’AIB auprès de l’AFP&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>Un membre de la famille de l’homme politique et un responsable de la sécurité ont déclaré lundi qu’Oumar Mariko avait reçu une convocation pour se présenter à la gendarmerie mardi matin&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Son parti&comma; Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance &lpar;Sadi&comma; à gauche&rpar; a&comma; par ailleurs&comma; affirmé dans un communiqué que des hommes armés étaient allés à son domicile dimanche et ne l’y ayant pas trouvé&comma; « ils ont encerclé son domicile et attendent son arrivée pour procéder à son enlèvement »&period;<&sol;p>&NewLine;<p>La formation politique a dénoncé « les intimidations et les menaces du pouvoir » et a assuré prendre « l’opinion nationale et internationale à témoin sur les dérives autocratiques du régime de la transition »&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Lors d’une réunion publique&comma; Oumar Mariko a laissé entendre que l’armée était venue « assassiner des gens » à Moura&comma; dans le centre du pays&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Selon une vidéo d’un extrait de ce discours&comma; Oumar Mariko a listé plusieurs tueries récentes au Mali et les a jugées « inacceptables »&comma; y compris celle survenue la semaine dernière à Moura&period;<&sol;p>&NewLine;<p>« Lorsqu’un peuple ne se sent pas libre chez soi&comma; quand un peuple ne se sent pas maître de son destin&comma; une révolution est à faire »&comma; a encore lancé Mariko&period;<&sol;p>&NewLine;<p>L’armée malienne a annoncé vendredi 1er avril avoir tué « 203 combattants » de « groupes armés terroristes » lors d’une opération dans une zone sahélienne menée du 23 au 31 mars&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Cette annonce a été suivie d’une vague de condamnations&comma; de la France aux États-unis en passant par les Nations unies&comma; sur de possibles « exactions » de soldats maliens et de mercenaires russes&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Agence d’information du Burkina<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p><strong>WIS&sol;az&sol;ak<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p><strong>Photo de Jeunes Afrique <&sol;strong><&sol;p>

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