Services administratifs de Zorgho : à quand la connexion internet ?
Kantigui, de passage dans un service administratif de Zorgho à la fin du mois de mars, a vu un dispositif de connexion internet qui a suscité sa joie. Il a donc souhaité féliciter les agents qui y travaillent. Malheureusement, Kantigui va vite désenchanter. Car, selon son interlocuteur, ce dispositif n’est jusqu’à présent pas fonctionnel. A l’en croire, il y a plus de trois ans, les agents de quelques services administratifs de Zorgho tels le haut-commissariat, la direction provinciale de l’éducation préscolaire et primaire, les circonscriptions d’éducation de base… s’étaient réjouis à la vue du démarrage des travaux qui allaient les soulager quant à l’accès à internet. En effet, toujours selon la source de Kantigui, un pylône a été fixé dans la cour de la mairie, des antennes sur les bâtiments et un câblage a été effectué à l’intérieur des édifices, les coffrets contenant les répartiteurs et autres accessoires ont été aussi fixés. Mais, jusqu’à ce jour, rien, au grand désespoir des agents. Ces derniers sont donc obligés d’utiliser la connexion de leurs téléphones pour les tâches administratives. Le hic est que tous les responsables de ces services ignorent ce qui bloque l’activation de la connexion internet. Kantigui souhaite que la situation se décante pour le bonheur des agents et des usagers de ces services.
DGTTM : des agents bientôt au chômage ?
Il est parvenu à Kantigui que les contractuels de la société Mégamonde déployés au niveau de la Direction générale des transports terrestres et maritimes (DGTTM) dans le cadre du projet de modernisation des titres de transport (cartes grises et permis de conduire biométriques sécurisés), ne savent plus à quel saint se vouer. Selon l’information parvenue à Kantigui, à la suite de la suspension du contrat entre l’entreprise française IDEMIA, responsable du projet et la société Mégamonde, 99 agents contractuels de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso ont été priés d’arrêter le travail au sein de la DGTTM. A en croire la source de Kantigui, au cours d’une visite à la DGTTM le 24 mars 2022, le ministre des Tansports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Mahamoudou Zampaligré, a été informé de la situation. Celui-ci a promis de revenir dans un cadre formel pour s’enquérir des réalités de la direction et dans la mesure du possible, apporter des réponses. Dans une note de service parvenue à Kantigui, la société Mégamonde a invité les agents ayant exercé au sein de la DGTTM, désireux de reprendre le travail pour une période de trois mois à compter du 1er avril à prendre attache avec le service des ressources humaines. De ce qui est revenu à Kantigui, cette note ne serait plus d’actualité, car la rupture de contrat entre IDEMIA France et la société Mégamonde ne serait plus qu’une question de jours. Kantigui invite, pour sa part, les deux partenaires à trouver un terrain d’entente pour éviter que les 99 agents contractuels ne viennent grossir le nombre de chômeurs. Kantigui rappelle que dans le processus d’établissement des nouvelles cartes grises et de permis de conduire, le ministère des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité a contracté avec la société IDEMIA qui a sous-traité avec Mégamonde qui assurait la connexion par internet, entre les différentes régions et Ouagadougou
Banfora : des mendiants mécontents refusent de libérer le gouvernorat
En séjour à Banfora, Kantigui a appris que les mendiants qui occupaient de façon anarchique les environs du gouvernorat ont été priés de plier bagages et vider les lieux. Cette mise en demeure est intervenue le vendredi 1er avril 2022. Cependant, Kantigui a constaté que certains sont revenus sur les lieux, le dimanche 3 avril pour faire des « recettes » le jour de la foire à Banfora. Selon ce qui se susurre, ils n’entendent pas abandonner les environs du gouvernorat. Aux dernières nouvelles, ils ont formé une délégation d’une vingtaine de personnes pour rencontrer le gouverneur le lundi 4 avril 2022. Mais ils n’ont pas pu s’entretenir avec le Colonel Yenapono Jean Charles Somé. De ce que Kantigui a entendu, ces mendiants sont très remontés contre la décision du gouverneur et voudraient solliciter son indulgence pour revenir occuper les lieux. Par ailleurs, il a été rapporté à Kantigui que la raison qui a prévalu au déguerpissement des mendiants est l’insécurité de plus en plus grandissante. Kantigui suit de près l’évolution de cette actualité pour le moins insolite.
Kaya: la curiosité dangereuse des tout-petits
Kantigui a été triste d’apprendre le décès d’un jeune mortellement blessé devant l’état-major de la première région militaire de Kaya dans la matinée du dimanche 3 avril 2022. Selon les indiscrétions, l’adolescent en situation de démence aurait tenté de forcer les barrières de sécurité en dépit des tirs de sommation. C’est alors qu’il a été touché par plusieurs balles à la cuisse. Ayant succombé à ses blessures quelques heures plus tard au Centre hospitalier régional (CHR) de Kaya, l’infortuné a été inhumé le même jour dans la soirée au cimetière de Tiwèga, sis au secteur 5 de la ville, sur l’axe Kaya-Mané. Ce qui a attiré l’attention de Kantigui est qu’en dépit de la crise sécuritaire que connaît la région et sans savoir s’il s’agissait d’une attaque terroriste ou pas, des tout-petits ont immédiatement accouru sur les lieux du drame pour satisfaire leur curiosité. Cette scène est similaire, se souvient Kantigui, à celle qui s’est produite lors du blocus du convoi de l’armée française où les crépitements des armes ont attiré davantage la foule, notamment des enfants qui étaient là, juste pour ne pas se faire conter l’événement. Dans un contexte sécuritaire difficile, Kantigui invite donc les parents à sensibiliser leurs enfants afin qu’ils puissent adopter des réflexes de sécurité en cas de coups de feu.
Résilience face aux défis sécuritaires: des veuves formées à Pô
Kantigui a eu vent que l’association Djoatina de Pô (Espoir de demain) a organisé une conférence publique, le 30 mars 2022 à Pô, chef-lieu de la province du Nahouri, sur le thème : « Résilience des veuves aux défis sécuritaires, c’est de bien éduquer ses enfants » au profit de plus de 100 veuves de la commune. L’objectif était d’aider les veuves à mieux s’occuper de l’éducation de leurs enfants en ces moments difficiles. L’association est convaincue que l’éducation demeure le meilleur rempart contre toutes les formes d’extrémisme qui se développent dans la société. Kantigui a également appris qu’après la conférence, une formation sur la fabrication du savon liquide a été initiée à l’endroit des dames pour leur permettre de subvenir à leurs besoins. Selon toujours l’informateur de Kantigui, les responsables de cette association organisent chaque année une activité dénommée « Espace vacance jeunes filles » pour initier les participantes à la préparation des mets locaux et à la gestion du foyer.
Kantigui
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