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<p><strong>Le ministre en charge de la justice, Barthélemy Kéré, son collègue du commerce et le porte-parole du gouvernement ont animé une conférence de presse conjointe sur les questions de l&rsquo;actualité à leurs départements, ce lundi 11 avril 2022 à Ouagadougou.</strong></p>
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<p>Arrêté et placé en résidence surveillée suite au coup d&rsquo;Etat du lundi 24 janvier 2022, l&rsquo;ancien président Roch Kaboré a été annoncé <a href="https://lefaso.net/spip.php?article112479" class="spip_out">libre</a> par le gouvernement de la transition, le mercredi 4 avril. Plusieurs voix, dont celles de ses homologues de la CEDEAO et de sa famille politique MPP, avaient appelé à sa libération sans condition. Toutefois, ces personnes constatent que cette liberté n&rsquo;est qu&rsquo;en réalité un changement de résidence. Il est désormais chez lui mais sous restriction.</p>
<p>Pourquoi Roch Kaboré n&rsquo;est toujours pas totalement libre ? Cette question est revenue au cours de la conférence de presse du gouvernement sur les questions d&rsquo;actualité du pays. Selon le ministre de la justice, Barthélémy Kéré, il ne s&rsquo;agit pas d&rsquo;un « problème de liberté du président » mais plutôt celui de la « sécurité ». « Au niveau du gouvernement, nous n&rsquo;avons pas un problème de liberté du président. Nous avons un problème pour gérer la sécurité du président Roch Marc Christian Kaboré. (…) Il a rejoint son domicile. Les dispositions sont en cours pour sa sécurité », a-t-il indiqué</p>
<p>Pour le ministre Barthélemy Kéré, les personnes qui polémiquent autour de cette question seront les mêmes à « parler haut et fort qu&rsquo;on n&rsquo;a pas protégé l&rsquo;ancien président » s&rsquo;il venait à être agressé par exemple. Il rappelle que le gouvernement est responsable de sa sécurité et il travaille pour que les choses évoluent. « Si effectivement les conditions sont réunies, vous allez le rencontrer au super marché comme tout le monde », a-t-il déclaré.</p>
<p>Me Barthélémy Kéré, ministre en charge de la Justice</p>
<p><strong>Actes de vandalisme à Béguédo</strong></p>
<p>Dans la nuit du 30 au 31 mars 2022, un groupe de jeunes de la ville de Béguédo, dans la région du Centre-est, se sont adonnés à des actes de vandalisme. Cinq jours plus tard, le Procureur du Faso près le tribunal de grande instance de Tenkodogo informe que son parquet a ouvert une enquête après avoir été informé des incidents survenus dans cette commune et une cinquantaine de personnes recherchées dont <a href="https://lefaso.net/spip.php?article112445" class="spip_out">une trentaine de personnes interpellées</a>.</p>
<p>« Concernant la situation de Béguédo qui a entraîné des actes de vandalisme, 32 personnes ont été interpellées. Le tribunal de Tenkodogo a placé 23 personnes sous mandat de dépôt et 9 personnes ont été libérées après leur audition », a détaillé le ministre Barthélemy Kéré.</p>
<p>Pour les personnes en fuite, le ministre a notifié que des avis de recherche sont en cours et la population est invitée à coopérer. La première audience des personnes déférées se tiendra le 20 avril 2022, a-t-il annoncé.</p>
<p>Dans un contexte marqué par l&rsquo;insécurité, des agents de l&rsquo;administration publique sont contraints de fuir les zones à risque communément appelées « zone rouge ». Le ministre Barthélemy Kéré a fait une mention des fonctionnaires de son département : « Pour les acteurs de justice qui ont quitté volontairement les localités à forts défis sécuritaires, le gouvernement a pris des mesures pour permettre aux différents usagers d&rsquo;entrer en possession de leurs actes sans avoir à se déplacer dans lesdites zones ».</p>
<p><strong>Cryspin Laoundiki<br />
Lefaso.net</strong></p>
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