La NETH « Nouvelle Ethique » a tenu ce jeudi 14 avril 2022 à Ouagadougou, une conférence de presse. Selon Thierry Nabyouré, le porte-parole de l’organisation, cette rencontre a pour objectif non seulement de présenter à la communauté nationale et internationale leur organisation créée il y a quelques années, mais aussi pour faire part de leur vision qui est de rassembler tous les Burkinabè autour d’un esprit « d’alternance générationnelle » et de « construction nationale ».
L’alternance générationnelle est aujourd’hui une réalité dont la prise en compte est indispensable, selon Thierry Nabyouré. Cette réalité prend de l’ampleur dans la société africaine et celle burkinabè. Le coup d’Etat du 24 janvier 2022 par exemple, est selon lui parti du fait qu’ « une certaine génération de burkinabè ne se sentait plus en osmose avec les anciens dirigeants et les anciennes pratiques dirigeantes ».
Raison pour laquelle il est impératif d’enclencher les bases d’une alternance générationnelle. Cette alternance de génération doit, poursuit-il, non seulement se faire à travers un changement de générations, mais aussi d’esprit « à la tête des institutions de nos États ».
Thierry Nabyouré, le coup d’Etat du 24 est dû au fait qu’une certaine génération burkinabè ne se sent plus en osmose avec les anciens dirigeants
La NETH estime que les générations passées ont largement fait leurs preuves. A présent, il est temps pour elles de céder la place à la génération actuelle et de jouer plutôt le rôle de guide pour « la construction nationale ». La construction nationale est l’affaire de tous et à la portée de tous. Elle ne saurait se faire que si chacun y met du sien, prêchent les animateurs de la conférence de presse.
Les journalistes présents dans la salle
Et pour y parvenir, la NETH propose plusieurs pistes de solutions telles que la construction d’une nation sur une base d’entente réciproque entre tous les acteurs à savoir les « acteurs civils et les principaux dirigeants de l’Etat » ; « une réconciliation osée et une union sacrée entre concitoyens » ; une fraternité d’armes entre toutes les forces armées qu’elles soient militaires ou paramilitaires ; une transition burkinabè aux antipodes des roublardises politiques et une complicité entre populations et FDS dans la défense du territoire national.
Bonaventure Paré
Abdoul Rachid Sow (Stagiaire)
Lefaso.net
Comments
comments