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Burkina : Mamounata Nikiéma prend la tête de la Fédération nationale du cinéma et de l’audiovisuel
Ouagadougou, 26 avr. 2022 (AIB) – La cinéastes burkinabè Mamounata Nikiéma a été portée samedi, à la tête de la Fédération nationale du cinéma et de l’audiovisuel (FNCA), le « Burkinwood », pour un mandat de 4 ans a-t-on appris de sources proches de la réalisatrice.
La jeune réalisatrice et productrice burkinabè Mamounata Nikiéma a été élue présidente de la Fédération nationale du Cinéma et de l’Audiovisuel lors de l’assemblée extraordinaire du samedi 23 avril 2022 à Ouagadougou.
Seule candidate en lice, elle a été portée à la tête de faitière par acclamation par les délégué(e)s des associations membres. Elle est à la tête d’un bureau de neuf membres dont quatre femmes.
Titulaire d’un master en réalisation documentaire de création de l’université Saint Louis (Sénégal), la directrice de « Pilumpiku production » Mamounata Nikiéma mène une carrière de cinéaste depuis 2007 où elle étudiait au département d’Art et Communication à l’université de Ouagadougou.
En 2008, elle réalise son premier film, « Les Bénéficiaires », une fiction de 8 minutes avec l’appui de « Les films essentiels » du scénariste et réalisateur burkinabè, Guy Désiré Yaméogo. Dans la même année, elle accouche « Manges-tu le riz de vallée ?» un documentaire de 8 minutes.
C’est à partir de cette œuvre coproduite par les universités Gaston Berger (Sénégal) et Grenoble III (France) que décolle véritable sa carrière de documentariste.
En 2011, elle enfantera presque des jumeaux dans le documentaire. Ses bébés se nomment « Savoir raison garder », 54 minutes et « Une journée avec Aïcha », 13 minutes.
Mamounata Nikiéma compte à ses actifs sept (7) films documentaires réalisés. Son dernier bébé né en 2021« L’Odyssée d’Omar » 77 minutes, a été sélectionné à la 27e édition du FESPACO.
Spécialiste en réalisation documentaire de création, c’est à juste titre qu’elle est également formatrice depuis 2014 lors des résidences d’écritures de documentaires.
Mamounata Nikiéma est aussi productrice de cinéma depuis 2011, année où elle a mis en gestation « Pilumpiku Production ». En tant que productrice, elle a été responsable de la fabrication d’une dizaine de films documentaires.
A titre d’illustration, « Circulation Ya Yélé » de Parfait Kaboré, 26 minutes, 2014 collection « Afriques en vues » ; « Les Traces d’un Migrant » de Delphine Yerbanga, 70′, 2021-Coprod STEPS-Generation Africa, ARTE France ; « L’Odyssée d’Omar » de Mamounata Nikiéma, 77′, 2020-Coprod Les Films de la Pluie, TV 78- CNC-Procirep.
Il y a aussi « Étincelles » de Bawa Kadade Riba, 62’56, 2019 Copro The Kingdom (France), TV5 Monde, TV FIL78, Avec le soutien de Jeune Création Francophone et du Centre de Cinéma et de l’Image Animée (CNC France) ; « Au fantôme du père » de Marie-Laurentine Bayala, 52 minutes, 2017 Avec le soutien du Ministère de la Culture des Arts et du Tourisme.
Très impliquée dans les réseaux de cinéastes au Burkina Faso (Africadoc Burkina, Guide des scénaristes, Association des producteurs du Burkina Faso, Fédération Nationale du Cinéma et de l’Audiovisuel…), Mamounata Nikiéma participe activement depuis plusieurs années au FESPACO comme présidente de commission ou membre.
En 2018, elle a lancé l’évènementiel Ciné-équipement et la plateforme digitale sur le cinéma « Sulunsuku ».
Auréolée de ce background, Mamounata Nikiéma a été élevée au titre de Chevalier de l’Ordre de Mérite, des Arts, des Lettres et de la Communication avec Agrafe ‘’Cinématographie’’, lors de la 27e édition du FESPACO.
Agence d’information du Burkina
as/ (avec la collaboration particulière d’Abraham Nébilibié Bayili)
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