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Burkina : Le Conseil islamique burkinabè appelle la jeunesse à cultiver la solidarité et la tolérance

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Burkina : Le Conseil islamique burkinabè appelle la jeunesse à cultiver la solidarité et la tolérance

Ouagadougou, 27 avril 2022 (AIB)- Le Conseil islamique burkinabè (CIB, une association) a appelé mardi soir, à l’occasion d’une rupture collective de jeûne, les jeunes à cultiver les valeurs de solidarité et tolérance pour la promotion de la paix dans le pays.

« Nous exhortons surtout la jeunesse à être solidaire et tolérante, afin de promouvoir la paix au Burkina Faso », a déclaré hier mardi, le représentant du président du Conseil islamique burkinabè (CIB), El Hadj Oumarou Tapsoba. Selon lui, l’islam est une religion de pardon qui prône l’union et la paix entre les différentes confessions religieuses dans les sociétés.

M. Tapsoba s’exprimait mardi soir, à l’occasion d’une rupture collective de jeûne, suivie de la présentation du nouveau siège du CIB, situé au quartier Walyalguin dans l’arrondissement n°1 de Ouagadougou, non loin de l’échangeur de l’Est aux associations islamiques.

« Dieu est unique, il nous recommande d’être ensemble et d’éviter toute division dans les communautés  », a-t-il renchéri. El Hadj Oumarou Tapsoba a précisé que cette rupture de jeûne entre les frères et sœurs musulmans, en ce mois béni de ramadan, vise également à prier pour le retour de la paix dans le pays.

Saisissant l’opportunité, le représentant du président du CIB a rendu hommage au fondateur de l’association islamique, El Hadj Harouna Sana, décédé en décembre 2020.
Il a rappelé que le défunt Sana est un ancien secrétaire général de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF) qui a travaillé pendant 20 ans au sein de ladite structure pour le bien-être de l’islam au Burkina.

M. Tapsoba a expliqué que l’ex-policier (El Hadj Sana) en créant son Conseil islamique en 1991 voulait apporter sa touche, à la promotion de la religion musulmane par la lecture du saint Coran et la construction d’une école franco-arabe dans la commune de Koubri. « Nous prions le bon Dieu que son enfant qui a pris le relais puisse poursuivre l’œuvre entamée par son père », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

NO/wis

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