Le Conseil des ministres s’est tenu, le mercredi 27 avril 2022, sous la présidence du chef de l’Etat, Paul-Henry Sandaogo Damiba. Il a examiné les projets inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales et autorisé des missions à l’étranger.
Les tronçons Gounghin-Fada N’Gourma et Kaya-Dori, qui étaient jusque-là impraticables du fait du mauvais état de la voie, connaitront bientôt un nouveau visage grâce aux travaux d’urgence de réparation et d’entretien qui y seront menés. Le Conseil des ministres, en sa séance du mercredi 27 avril 2022 a, en effet, autorisé la passation de marchés par la procédure d’entente directe pour l’exécution de ces travaux. Si de nombreux projets de réhabilitation de ces tronçons avaient déjà été annoncés, sans pour autant connaitre une suite favorable, le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo, a indiqué que cette fois sera la bonne, car « il y aura un contrôle beaucoup plus accru et un suivi plus rapproché de la part du ministère des Infrastructures et du Désenclavement ». Il sera demandé, a-t-il dit, aux entreprises de travailler avec beaucoup plus de professionnalisme et surtout de garantir la qualité des ouvrages qui seront produits.
Toutefois, le gouvernement a demandé aux populations bénéficiaires de veiller elles-mêmes à ce que les travaux qui seront menés soient bien faits. A la suite de l’incident qui a eu lieu à l’aéroport de Ouagadougou sur l’aéronef 195 de Air Burkina, le dimanche 24 avril 2022, le ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière a, au cours du Conseil des ministres, fait une communication orale qui a permis au gouvernement de se rendre compte « des difficultés et grands manquements liés à la compagnie ». Il a donc décidé de relever son directeur général de ses fonctions, avec effet immédiat. Par ailleurs, a annoncé le ministre en charge de l’éducation, des audits seront bientôt menés sur la compagnie. Interrogé sur la probable augmentation du prix de la baguette de pain de 150 F CFA à 200 FCFA, annoncée par la Fédération burkinabè des patrons de boulangeries, pâtisseries et confiseries (FBPBPC), le porte-parole du gouvernement a noté que cette question n’a pas été examinée au cours de la séance du jour. Il a toutefois rassuré qu’il n’y a pas d’inquiétude à se faire, car le ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat poursuit les échanges avec la faîtière afin de trouver une solution.
Le délai donné aux autorités burkinabè par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour fixer un délai « raisonnable » pour la Transition étant arrivé à échéance le 25 avril dernier, Lionel Bilgo a été interpellé par les journalistes à se prononcer sur la posture que compte adopter le pays des Hommes intègres, qui s’expose à des sanctions de la part de l’institution sous régionale. A ce propos, le porte-parole du gouvernement a noté que le mot « raisonnable » employé par la CEDEAO est un terme subjectif dans la mesure où, selon lui, il dépend de qui l’entend et comment on l’entend. Pour lui, la durée de la Transition est un choix conventionnel qui a été fait par l’ensemble des forces vives du pays et qui tient compte du contexte sécuritaire du pays. Le plus important pour les Burkinabè est, pour lui, de retrouver la paix et de faire face à l’urgence humanitaire qui est frappante. Le gouvernement a donc dit attendre un signal fort de la part de l’institution sous régionale afin de permettre non seulement au Burkina mais aussi au Mali et au Niger qui font également face au terrorisme de juguler cette crise. « Si le Burkina est en insécurité, aucun pays de la sous-région ne sera en sécurité », a martelé Lionel Bilgo.
Nadège YAMEOGO
Dô DAO (Stagiaire)
L’article Tronçons Gounghin-Fada/Kaya-Dori : bientôt des travaux de réparation et d’entretien est apparu en premier sur Quotidien Sidwaya.
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