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Situation nationale : Zéphirin Diabré fait la ronde des partis politiques

Dans le cadre de sa tournée de concertation avec d’autres partis et formations politiques, le président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) Zéphirin Diabré rencontre aujourd’hui, 18 mai 2022, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) et le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) après avoir eu une entrevue hier avec le premier responsable de la Convention national pour le progrès (CNP), Zambendé Théodore Sawadogo.

L’intention du président de l’UPC est de faire en sorte que la classe politique apporte sa contribution à la situation actuelle et à l’évolution du pays.

Sur le plan de la sécurité Zéphirin Diabré souhaite que des efforts supplémentaires soient faits pour que « les mauvaises nouvelles qui continuent de nous parvenir s’arrêtent ». Quand à l’inflation grandissante, l’ancien ministre en charge de la Réconciliation nationale « exhorte les autorités à faire le maximum qu’elles peuvent afin qu’elles puissent soulager la misère financière des ménages ».

Le responsable du parti du lion estime que la classe politique a une responsabilité à assumer pour aider le pays à traverser cette phase de son histoire. « Elle doit pouvoir, d’une manière qu’elle choisira, s’organiser pour donner sa contribution », a-t-il déclaré au sortir de sa rencontre du jour avec le MPP.

Zéphirin Diabré a émis par ailleurs le souhait que « de manière diligente, les étapes soient suivies pour que rapidement on puisse finir la transition et les conditions idoines d’un retour à l’Etat de droit puissent revenir et qu’on puisse retrouver un jeu politique normal ».

Avec ses pairs des autres formations politiques, Zéphirin Diabré pose également la nécessité d’une refondation des partis politiques.

« L’opinion accuse les hommes politiques d’être à la base des problèmes du pays. Ça doit nous amener à réfléchir, peut être que dans notre manière de faire la politique on fait des choses que les Burkinabè n’aiment pas. Quelque part, au-delà de nos divergences il faut qu’on s’asseye pour réfléchir », a-t-il expliqué.

Fabé OUATTARA

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