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Lutte contre le terrorisme : Le président du Faso à l’écoute des forces vives des Hauts-Bassins

<p><strong>Le président du Faso&comma; le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba a échangé avec les forces vives de la région des Hauts-Bassins le 20 mai 2022 à Bobo Dioulasso&period; Les préoccupations des populations ont porté essentiellement sur les questions sécuritaires notamment la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>Le président du Faso&comma; le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba&comma; en séjour de 48 heures à Bobo Dioulasso&comma; a recueilli les préoccupations des forces vives des Hauts-Bassins en vue de mieux orienter son action&period;<&sol;p>&NewLine;<p>La question sécuritaire&comma; principal point de préoccupation à cette rencontre&comma; a été relevée par le gouverneur des Hauts-Bassins&comma; le colonel Moussa Diallo&comma; en plus de la dégradation du climat social et le manque d’emploi des jeunes et des femmes&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Sur la question du terrorisme&comma; les intervenants ont fait des propositions pour combattre le fléau&period; L’origine des financements des terroristes au Burkina Faso et celle des armes ont suscité fait l’objet de questionnement&period; Aussi certains ont-ils demandé la diversification des partenaires pour arriver à bout du phénomène&period;<&sol;p>&NewLine;<p>D’autres soucis comme la mise en place des délégations spéciales&comma; la flambée des prix des denrées alimentaires et des intrants agricoles&comma; l’état des routes dans la région &lpar;surtout la RN8 qui relie Bobo et Orodara&rpar; ainsi que la question foncière sont revenus au cours des échanges&period;<&sol;p>&NewLine;<p>S’agissant du financement du terrorisme&comma; le président du Faso a rassuré que des dispositions sont en train d’être prises « en toute intelligence » pour tarir les financements qui sont d’origine externe&comma; mais également interne&period; Quant à la recherche d’autres partenaires dans la lutte contre ce phénomène&comma; préconisé par une Organisation de la société civile &lpar;OSC&rpar;&comma; le chef de l’Etat s’est voulu rassurant &colon; « Un pays n’est jamais collé à un autre pays à vie&period; Il y a des moments où on se rencontre&comma; on s’oppose et on se rencontre à nouveau&period; Ce qui intéresse le Burkina&comma; c’est là-bas qu’on ira&period; Nous ne pouvons pas perdurer dans les dynamiques qui n’arrangent pas le pays »&comma; a martelé le président&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Il s’est aussi offusqué des publications sur les réseaux sociaux qui s’intéressent beaucoup plus&comma; selon lui&comma; aux pertes et aux insuffisances sur le terrain qu’aux victoires engrangées par les Forces de défense et de sécurité &lpar;FDS&rpar;&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Les forces vives de la région des Hauts-Bassins ont soumis plusieurs préoccupations au président du Faso dont certaines relatives aux questions sécuritaires&period;<&sol;p>&NewLine;<p>« Cela n’est pas bien pour le moral des FDS&period; Il faut trouver d’autres formes pour encourager ceux-là qui donnent leur vie pour la patrie »&comma; a-t-il estimé&period; A en croire Paul Henri Sandaogo Damiba&comma; les FDS ont engrangé des acquis qu’il faut saluer&period; « Des villages se remettent en place&period; Des groupes armés ont pris du recul »&comma; a-t-il avancé&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>« Ce n’est pas l’argent qui nous préoccupe »<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>Le chef de l’Etat a reconnu que les choses bougent « un peu lentement » et a demandé à la population d’accompagner les FDS&period;<&sol;p>&NewLine;<p>« La transition&comma; critiquée&comma; va arriver à son terme&period; J’attends l’accompagnement de la population pour un meilleur devenir du Faso »&comma; a-t-il lancé&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Réagissant à son traitement salarial et à celui de ses ministres&comma; le président Damiba a affirmé &colon; « Je n’ai pas encore vu et reçu mon salaire&period; Ce n’est pas l’argent qui nous préoccupe&period; Nous avons pris le salaire le plus élevé de la Fonction publique et l’avons multiplié par un coefficient&period; Je reçois toujours mes bulletins militaires et mes salaires liés à nos grades sont connus&period; Celui du président aussi&period; Le président est de la Fonction publique et perçoit le salaire le plus élevé&period; Nous avons essayé de stabiliser »&comma; a justifié le premier magistrat du pays&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Quant à l’augmentation du prix des denrées alimentaires&comma; le président a déploré le fait que le « Burkinabè privilégie beaucoup plus son intérêt personnel que l’intérêt collectif »&period; Il a rassuré que des mesures seront prises pour importer à faible coût et débusquer ceux qui stockent les denrées pour les revendre plus chers&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Le ministre d’Etat auprès du président du Faso&comma; chargé de la cohésion sociale et de la réconciliation nationale&comma; Yéro Boly&comma; a&comma; quant à lui&comma; rassuré que les mesures sont en cours pour une mise en œuvre diligente des délégations spéciales et résoudre les questions foncières&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Adaman DRABO<&sol;strong><&sol;p>

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