Le Centre international pour le développement des engrais (IFDC) a organisé, les 23 et 24 mai 2022 à Ouagadougou, des journées portes ouvertes sur le thème : « Dix-neuf ans de développement de l’agriculture à partir de la base ».
Le Centre internatio-nal pour le développement des engrais (IFDC) veut se faire connaitre davantage du public burkinabè. Pour ce faire, il a initié des journées portes ouvertes, les 23 et 24 mai 2022 à Ouagadougou sous le thème : « Dix-neuf (19) ans de développement de l’agriculture à partir de la base ». Pour le représentant-pays de l’IFDC Burkina Faso, Adodo Abalo, la tenue de l’activité est importante.
« Nous ouvrons nos portes pour partager ce que nous avons comme expériences avec les autres. Il s’agit également pour nous de nouer de nouveaux partenariats au profit du monde agricole du Burkina », a-t-il expliqué. Durant les deux jours, a-t-il précisé, les différentes entreprises exposeront leurs savoir-faire et partageront leurs expériences. Le grand souhait de l’IFDC, a-t-il fait savoir, c’est de limiter les importations au profit de la production locale.
Le directeur régional adjoint de l’IFDC Afrique du Nord et de l’Ouest, Dr Bocar Diagara, a renchéri que ces journées se résument en deux mots, à savoir ouverture et partage. « Cela signifie que c’est une ouverture à nos partenaires et à nos clients. Nous ouvrons nos portes pour pouvoir accueillir nos partenaires actuels et potentiels. Deuxièmement, il s’agit de partager des informations sur ce que nous faisons, sur notre expérience, sur ce que nous sommes en train de faire avec les partenaires dans les différentes zones du Burkina », a-t-il dit. L’IFDC, a-t-il mentionné, est le bras technique de la CEDEAO en matière des engrais. Avec la crise en Ukraine, a-t-il relevé, les prix des engrais ont flambé.
Renforcer la résilience
Pour le directeur régional adjoint de l’IFDC Afrique du Nord et de l’Ouest, Dr Bocar Diagara, il faut aider les systèmes agricoles à avoir une base solide.
C’est pourquoi de nombreuses initiatives dans la sous-région s’imposent. A l’entendre, l’IFDC constitue le bras technique de ces différentes initiatives entreprises pour essayer d’amasser, de compiler et de partager toutes les informations sur le marché des engrais. Il s’agit aussi, a indiqué Dr Diagara, en concertation avec les partenaires, de trouver des pistes de solutions d’urgence à prendre de telle sorte à renforcer la résilience des systèmes agricoles parce qu’il y aura toujours des chocs.
Les solutions les plus résilientes, a-t-il souligné, devraient s’appuyer sur la capacité à utiliser les ressources locales en termes techniques et aussi en termes biophysiques pour pouvoir aider les systèmes agricoles des pays à avoir une base solide et résistante aux chocs climatiques, économiques et environ-nementaux. « Actuellement, nous travaillons avec le ministère en charge de l’agriculture du Burkina Faso sur la réforme de programme de subvention des engrais de manière à rétablir la traçabilité de ces engrais subventionnés », a signifié M. Diagara.
L’IFDC, s’est-il réjoui, s’appuie sur sa longue expertise mondiale en matière de fertilité des sols et des engrais, ses partenaires et sa capacité à trouver des solutions qui répondent aux besoins des bénéficiaires pour accroitre les productions agricoles. Selon le Secrétaire général (SG) du ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, Victor Bonogo, l’initiative est à féliciter et à encourager.
Pour lui, ces journées offrent l’opportunité de bien connaitre ce que l’IFDC fait au Burkina Faso. C’est l’occasion pour les différents acteurs du monde rural, a-t-il ajouté, de mieux s’imprégner des missions et des activités de l’IFDC. « Cela permet de faire en sorte qu’il y ait une certaine synergie et complémentarité des interventions des acteurs dans le cadre de l’accompagnement du gouvernement. Nous sollicitons tous les partenaires à travailler dans ce sens », a-t-il soutenu.
Kowoma Marc DOH
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