Transition au Burkina : « Rien de solide ne peut se construire dans l’arbitraire », prévient Me Hervé Kam
A l’occasion de l’an 31 de la Constitution du 2 juin 1991, l’alliance « Ensemble pour le Faso » a animé une conférence de presse pour donner sa lecture de la situation politique du pays, ce jeudi 2 juin 2022.
Le président du mois de cette alliance, Me Guy Hervé Kam du mouvement Servir et non se servir (SENS) a fait l’historique de la politique au Burkina Faso ces 30 dernières années. C’est une démocratie souffrante qu’il a présentée.
Situation nationale oblige, « Ensemble pour le Faso » a livré son analyse sur la gestion de l’actuelle transition. « Notre actualité donne à voir que le pouvoir MPSR est impuissant à protéger la vie des Burkinabè ici et là », a regretté le porte-parole de l’alliance. Comme preuve, il a brandi la crise sécuritaire qui se dégrade de plus en plus.
L’alliance a comparé l’insurrection populaire de 2014 et la situation actuelle. Pour les conférenciers, le MPSR ne travaille pas à approfondir les acquis engrangés. « Le pouvoir actuel veut effacer des consciences toute référence à l’insurrection populaire et à la résistance héroïque au coup d’État de septembre 2015 ».
L’alliance « Ensemble pour le Faso » a appelé à la « cessation immédiate et sans condition des atteintes illégales, illégitimes et disproportionnées à la liberté de l’ex-président Roch Kaboré ».
Lefaso.net