Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant : les 7e et 8e rapports périodiques validés
Ouagadougou, (AIB)-Sous la houlette du ministère du Genre et de la Famille, le Secrétariat permanent du Conseil national pour l’enfance (SP/CNE) a organisé un atelier national de validation des 7e et 8e rapports de la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant (CADBE) à la maison de la femme de Ouagadougou, le jeudi 02 juin 2022.
L’atelier a eu pour objectif d’examiner et de valider les deux rapports de la CADBE pour la période de 2018 à 2022.
Cet exercice qui regroupe tous les acteurs nationaux de la protection et de la promotion des droits de l’enfant, est une exigence des dispositions de la charte qui stipule que les pays signataires doivent produire périodiquement des rapports pour évaluer les progrès et mesures adoptés en matière des droits de l’enfant.
Pour le Directeur de cabinet de la ministre du genre et de la famille, représentant la ministre, Ousmane Djiguemdé, qui a présidé les travaux, cette démarche participative va permettre au Burkina Faso, de soumettre un rapport consensuel qui capitalise les efforts déployés par le gouvernement et ses partenaires pour concrétiser les recommandations issues des 4e, 5e et 6e rapports.
C’est pourquoi, il a invité les participants dès l’entame des activités de l’atelier a apporté leurs contributions aux travaux du comité multisectoriel de rédaction pour «refléter les efforts réels consentis par le pays pour la période 2018 à 2022 en matière de protection et de promotion des droits de l’enfant.»
Le Secrétariat permanent du Conseil national pour l’enfance, organe de coordination de la mise en œuvre des directives de la CADBE a conjugué les efforts de toutes les parties prenantes depuis le début du processus en 2021 pour aboutir à ces deux rapports.
Son premier responsable, Sylvain Relwendé Zougrana a salué l’engagement du gouvernement et de ses partenaires qui a permis de hisser le pays, malgré un contexte sécuritaire défavorable, au rang des meilleurs élèves au même titre que le Kenya et le Rwanda,en matière de mise en œuvre de la CADBE.
Il a lancé donc une invite aux acteurs à redoubler d’efforts pour garder le cap dans ce contexte d’insécurité qui exposent davantage les enfants à l’atteinte de leurs droits et bien-être.
Agence d’information du Burkina
EB/ata
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