Le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Lionel Bilgo, a lancé, le mardi 7 juin 2022 à Kombissiri (Centre-Sud), les épreuves du Certificat d’études primaires (CEP). Pour la présente session, 431 761 candidats partent à l’assaut de leur premier sésame.
Le top de départ des épreuves du Certificat d’études primaires (CEP), session 2022, a été donné à Kombissiri, dans le Centre-Sud, par le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Lionel Bilgo. C’était dans la matinée, du mardi 7 juin 2022 au centre d’examen de Kombissiri ‘’ B ‘’ dans le jury 1. Pour cette année scolaire, ce sont, sur le plan national, 431 761 candidats qui se sont inscrits pour l’obtention de ce diplôme.
Dans la province du Bazèga, ils sont au total 8 968 candidats inscrits à cette session. Avant l’ouverture de l’enveloppe contenant le premier sujet, l’épreuve de rédaction, le ministre Bilgo a encouragé les candidats de la présente session. Selon lui, le CEP est un examen qui connaît une présence féminine beaucoup plus élevée car, sur les 431 761 inscrits, les filles représentent 55,04%. « C’est le premier examen du primaire et qui marque l’entrée de l’enfant dans le premier cycle.
Nous comprenons donc le stress des parents et des enfants », a-t-il expliqué. L’organisation de cet examen, a-t-il poursuivi, constitue également une forme de résistance et de résilience face à la situation sécuritaire que traverse notre pays. « C’est vrai que les épreuves ne se déroulent pas dans des conditions sécuritaires normales que nous espérons, mais il n’y a jamais eu un examen où tous les élèves ont pu composer. Nous avons néanmoins une pensée pour l’ensemble des élèves qui auraient dû être là ce matin ici ou ailleurs pour composer mais qui n’ont pas pu pour cause de maladie ou autre raison », a déclaré le ministre Bilgo.
Selon le président du centre Kombissiri ‘’ B ‘’, Fulbert Bama, le sujet de rédaction est abordable. A l’écouter, il s’agit de types de sujets auxquels sont habitués les élèves. « En classe, ils ont appris à raconter un événement, un match de football, un baptême, etc.», a-t-il expliqué. Quant aux candidats à l’instar d’Abdoul Madjid Camara, ils ont dit être confiants et sereins. « Je me suis très bien préparé. Je vais continuer mes études après le CEP. Je veux être militaire dans le futur pour aider mon pays à combattre le terrorisme », a-t-il confié.
T. Pascal TIENDREBEOGO
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