Burkina-Presse-Revue
Terrorisme et politique en exergue dans les quotidiens burkinabè
Ouagadougou, 13 juin 2022 (AIB)- Les parutions burkinabè de ce lundi commentent la situation politique au Burkina Faso, ainsi que l’attaque de la brigade territoriale de la gendarmerie de Seytenga dans la province du Séno (Sahel) qui a occasionné la mort de onze pandores, suivie d’une autre attaque qui a ciblé des civiles dans la même localité.
« Tueries de civils à Seytenga : En attendant le bilan officiel », arbore à sa manchette, le doyen des quotidiens privés burkinabè, L’Observateur Paalga.
Selon le journal privé, une véritable folie meurtrière s’est emparée des terroristes, après l’attaque de la brigade territoriale de la gendarmerie de Seytenga, le jeudi 9 juin 2022, dans la province du Séno (Sahel) qui a causé la mort de onze gendarmes.
Le confrère explique que dans la nuit du samedi à dimanche 12 juin 2022 des «hommes sans foi ni loi » ont pris pour cible les populations civiles de la localité, située à 47 km de Dori, dans la région du Sahel, parmi lesquelles les victimes se compteraient par centaine.
Il explique que sur les réseaux sociaux, certaines sources parlent de 170, voire 200 morts alors que les constatations sont en train d’être effectuées et qu’un bilan officiel sera fait par le gouvernement au moment opportun.
Dans la même dynamique, le quotidien national Sidwaya, renchérit que le président du Faso a témoigné le vendredi 10 juin 2022, au cours d’une visite, la reconnaissance de la Nation au Groupe d’action rapide de surveillance et d’intervention (GARSI) de Barani dans la Boucle du Mouhoun.
A l’en croire, le chef de l’Etat est allé encourager et féliciter les éléments du détachement du GARSI qui ont «vaillamment » riposté à une attaque terroriste contre leur base le jeudi 9 juin 2022.
A ce propos, le journal privé L’Express du Faso, édité à Bobo-Dioulasso titre : «Attaques terroristes : Une quarantaine de terroristes abattus à Barani et Karma ».
A le (journal) lire, le GARSI de Barani, dans la province de la Kossi, a infligé une défaite au groupe de terroristes qui a attaqué le détachement au petit matin.
Le quotidien privé Le Pays, pour sa part, souligne que le Parti panafricain pour le salut (PPS) appelle à l’ouverture d’un dialogue politique sur la crise sécuritaire dans le pays.
Sous un autre volet le même journal affiche à sa Une : «Situation sociopolitique nationale : Des chefs coutumier réclament la libération de Roch Kaboré ».
Pour le quotidien privé, une Coalition des chefs coutumiers du Kadiogo a exhorté le vendredi 10 juin 2022 à Ouagadougou, à l’occasion d’une Assemblée générale (AG), la libération totale de l’ancien président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.
De son avis, la lutte contre l’insécurité et l’inflation au Burkina a été au menu de la rencontre des « têtes couronnées ».
Sur la question, le confrère L’Observateur Paalga mentionne que les chefs coutumiers sollicitent la clémence des autorités sur la détention de l’ex-président Kaboré.
Toujours au sujet de la politique, le quotidien national Sidwaya indique que les députés de l’Assemblée législative de la Transition (ALT) ont voté le vendredi 10 juin à Ouagadougou, deux lois sur la pupille de la Nation et les martyrs.
Et au journal privé L’Express du Faso de s’interroger à sa manchette : « Société civile et partis politiques, les fauteurs de troubles ? ».
Agence d’information du Burkina
NO/ak
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