Pour « Amitié Burkina-Russie », face à la situation socio-politique et sécuritaire qui ne cesse de se dégrader, il est temps de mettre en place un gouvernement civil de transition, libérer le président Roch Kaboré et doter les Forces de défense et de sécurité de moyens adéquats pour lutter contre les terroristes.
Dans la nuit du samedi 11 au dimanche 12 juin 2022, la commune de Seytenga dans la région du Sahel a été la cible des terroristes dans une barbarie inouïe causant la mort de 86 personnes chiffre officiel et plus d’une centaine selon d’autres sources locales.
C’est le lieu pour nous Amitié Burkina-Russie de présenter nos condoléances aux familles des victimes et prompt rétablissement aux blessés, que cette barbarie ne reste pas impunie.
Venu par coup d’Etat pour restaurer l’intégrité du territoire et le retour des personnes déplacées internes, le MPSR montre un autre visage au peuple burkinabé.
Après six mois de gestion chaotique du pouvoir du MPSR, force est de constater que l’insécurité s’accroît de jour en jour avec plus de 700 attaques, plus de 1 000 morts et plus de 2 000 000 de déplacés internes.
Nous interpellons le gouvernement de la transition à respecter son engagement du 24 janvier 2022.
Aux autorités de la transition, la constitution étant rétablie, aucune force de la Nation ne doit être mise à l’écart.
A cet effet nous appelons à la classe politique et à l’ensemble des forces vives à sortir de leur réserve pour participer à la vie de la Nation afin d’éviter que le pays ne sombre totalement.
Face à l’échec du MPSR et pour éviter les sanctions de la CEDEAO l’Amitié Burkina-Russie exige la mise en place d’un gouvernement de transition civil avec un calendrier clair pour un délai raisonnable de 12 mois, dissoudre l’Assemblée Législative de Transition qui n’a pas sa raison d’être et avec émolument exorbitant qui pouvait servir de motivation des FDS et aux VDP.
Le gouvernement doit travailler à unir et réconcilier les burkinabé, instaurer la confiance entre les gouvernants et les gouvernés, cesser les révocations avec effet immédiat, communiquer les informations vraies, donner l’exemple de patriotisme en révisant à la baisse le salaire des ministres et réduire considérablement le train de vie de l’Etat.
En outre nous exhortons le gouvernement d’une part à œuvrer pour un partenariat d’Etat à Etat avec la Russie pour sauver le peuple burkinabé de ce massacre et d’autre part à revoir les accords qui lient le Burkina Faso à la France.
Nous demandons sans condition la baisse du prix des hydrocarbures et tous les produits de grande consommation, le Burkina Faso a connu cet enchérissement que sous la transition ce qui devrait être tout à fait le contraire et qui nous fait poser des questions sur la motivation réelle du coup d’Etat.
La liberté de presse, d’expression et de manifester chèrement acquise doit être garantie.
En lien avec la constitution du Burkina Faso aucun individu ne peut être privé de liberté si celui-ci n’est poursuivi pour de faits prévus et punis par la Loi, nul ne peut être arrêté, gardé, déporté ou exilé qu’en vertu de la Loi.
Par conséquent l’Amitié Burkina-Russie demande et exige la libération totale du Président Roch Marc Christian KABORE ;
C’est le lieu également pour nous de demander aux autorités de la transition de doter les forces de défenses et de sécurité (FDS) et aux Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) des armes adéquates et une augmentation des primes de motivation.
Par conséquent nous réitérons notre soutien indéfectible aux FDS et aux VDP afin qu’ils libèrent le Burkina Faso des mains des terroristes.
Ouagadougou, le 17 juin 2022
Le Bureau Exécutif
Le Vice-Président
SAWADOGO Oumar