A la UneSidwaya

Route nationale 1: le virage de la mort de Ouahabou

A l’entrée du village de Ouahabou dans la commune de Boromo, sur la Route nationale 1 (RN1), le virage est réputé pour ses multiples accidents. Pendant la saison des pluies, la prudence est de mise.

Après une pluie, il est recommandé aux conducteurs venant de Ouagadougou, la prudence à l’entrée du village de Ouahabou sur la Route nationale 1 (RN1). Ce virage très glissant sur 200 mètres, occasionnant de nombreux accidents de la route, foi des riverains, ce mercredi 8 juin 2022. D’ailleurs, sur les lieux, nous avons trouvé les épaves de quatre véhicules parmi lesquelles des remorques et un car d’une compagnie de transport. « Tous ces accidents ont eu lieu après une pluie.

Ces épaves sont les conséquences d’accidents produits dans un intervalle de 48 heures », laisse entendre un riverain. Ces accidents, poursuit le riverain, ont occasionné cinq blessés graves et de lourdes pertes matérielles dans le car. Quant aux camions, le matériel qu’ils transportaient, a confié la source, a été fortement endommagé. Ali Traoré, un habitant du village installé à quelques pas de la zone, dit avoir été témoin de plusieurs accidents à ce virage. Dans la plupart des cas, ses frères, ses voisins et lui, sont les premiers à arriver sur les lieux. Ils apportent souvent les premiers secours d’urgence si nécessaire. « Plusieurs fois, j’ai vu des chauffeurs qui ont perdu le contrôle de leur véhicule.

Parfois ils rentrent en collision avec d’autres véhicules venant d’en face ou terminent leur course dans la brousse avec souvent des blessés graves et des pertes en vies humaines. Nous avons aidé à relever des véhicules tombés pour dégager la route ici », relate-t-il. Même son de cloche pour un chauffeur d’une compagnie de transport en commun qui emprunte régulièrement l’axe.

« Cette zone est très crainte par tout chauffeur fréquent sur la RN1. Il faut observer une prudence et faire moins de vitesse pour la traverser », fait-il savoir. Le président du Conseil villageois de développement (CVD) de Ouahabou, Zanfara Karantao, va un peu plus loin. Pour lui, en plus du terrain glissant après une pluie, la destruction des ralentisseurs (considéré comme sauvages) est une des causes de ces accidents. « Les ralentisseurs étaient des garde-fous à l’entrée du village », regrette-t-il.

Obkiri MIEN

AIB/Balé

Comments

comments

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page