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Une rencontre porteuse d’espoir

<p>Paul Henri Damiba&comma; Roch Marc Christian Kaboré et Jean Baptiste Ouédraogo en concertation&comma; dans un huis clos&comma; où transcendent la bonne humeur&comma; la cordialité si on s’en tient aux images diffusées mardi dernier sur les antennes de la RTB&period; De surprise&comma; il n’en est vraiment pas&period; Le pays empêtré dans la lutte sans merci contre le péril djihadiste a besoin de ce type de rencontres où le président en exercice est en discussions avec ses prédécesseurs&comma; dont le président Kaboré qui connait bien le dossier pour avoir affronté l’hydre terroriste durant tout son magistère de sept ans&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Le président Jean Baptiste Ouédraogo&comma; bien que discret depuis son éviction du pouvoir en 1983&comma; n’est pas moins présent dans le landerneau politique dans les cas où le pays a besoin de ses sages conseils&period; C’est donc en toute logique pour la mise en musique de cette réconciliation tant souhaitée et souvent renvoyée que cette rencontre s’est tenue&period; Elle matérialise une psychologie toute Burkinabè&period; Depuis la constitution de la Haute-Volta jusqu’à nos jours&comma; l’élite politico-militaire&comma; économique&comma; sociale et religieuse ne veut jamais être la courroie par laquelle ce pays va sombrer&period;<&sol;p>&NewLine;<p>De toute l’histoire&comma; il y a bien eu la tolérance&comma; la disposition au compromis pour sauver l’essentiel&comma; le Burkina Faso&period; C’est donc dans cette logique qu’il faut décrypter la rencontre historique de ce mardi 22 juin dernier&period; Donc&comma; de surprise&comma; il ne peut pas en être&period; Bien au contraire&period; En dehors de l’absence du président de la Transition de 2014&comma; l’ambassadeur Michel Kafando&comma; l’absence des anciens présidents Blaise Compaoré et Yacouba Isaac Zida se comprend aisément&period; Les deux sont hors du pays depuis qu’ils ont quitté le pouvoir&period; Encore qu’il faut nuancer et espérer que les prochaines étapes sonneront la présence de tous ces compatriotes qui ont eu la charge historique de diriger le Burkina&period; Le président Jean Baptiste Ouédraogo serait parti en terre ivoirienne où séjourne depuis sa chute le président Blaise Compaoré&comma; certainement d’autres porteurs d’invitation à retourner au pays s’envoleront pour le Canada pour rencontrer et convaincre Yacouba Isaac Zida que lorsque « le Warba » de la famille se danse dans une calebasse&comma; il ne faut pas hésiter à mêler ses pas&period; Les Burkinabè de toute obédience attendent cette réconciliation qui devra être une épine forte enlevée du pied de la Nation et permettre de se consacrer à la lutte majeure d’un pays éprouvé par l’intrusion d’Hommes égarés en marge de la République&comma; des terroristes pour lequel mettre même temporairement ses divergences n’est pas de trop&period; Au contraire&period; Fédérer pour être fort&comma; faire face et vaincre l’hydre afin de passer avec patriotisme à la lutte contre la pauvreté&comma; la précarité&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Il n’y a pas longtemps&comma; les Burkinabè se glorifiaient de voir ensemble les présidents Blaise Compaoré&comma; Jean Baptiste Ouédraogo&comma; Aboubacar Sangoulé Lamizana&comma; Saye Zerbo sans que cela ne pose problème&period; Revoir Damiba&comma; Blaise&comma; Roch&comma; Kafando&comma; Zida et Jean Baptiste&comma; doit être le vœu le plus souhaité de chacun de nous&period; Il y va de la survie de notre pays&comma; de son engagement jusqu’à la mort dans cette lutte contre le terrorisme&period; C’est donc une initiative qui doit emmener les Burkinabè à mettre balle à terre au lieu d’extrapoler comme malheureusement nous en sommes passés maîtres depuis&period; En répondant oui à Damiba&comma; Roch Marc Christian Kaboré a montré sa disponibilité à trouver une piste pour contribuer à vaincre le terrorisme&period; En venant à cette rencontre&comma; Jean Baptiste Ouédraogo réaffirme sa disponibilité à toujours être là quand il le faut pour le bien de la patrie&period; Que dire de Michel Kafando dont la « rumeur » dit qu’il a été surpris de se voir confié la gestion de la Transition et que mis en scelle&comma; il a conduit de son mieux cette transition&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Créateur du concept « les Boys » au lendemain du coup d’Etat manqué&comma; Michel Kafando demeure un homme de mission qui ne saura refuser cette contribution à œuvrer pour un Burkina où les fils savent taire leurs divergences pour affronter l’ennemi&period; Que dire des présidents Compaoré et Zida&comma; soldats dans l’âme&comma; ils comprennent la nécessité d’être ensemble pour vaincre ensemble&period; C’est un premier pas&comma; mais une grande enjambée dans l’esprit de chaque Burkinabè&period; N’oublions pas que chacune des personnalités est bien « le champion » d’une frange importante des Burkinabè qui se reconnaissent en elle&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong> Jean Philippe TOUGOUMA <&sol;strong><&sol;p>

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