Le Burkina Faso veut parvenir à une « durée consensuelle de la Transition » avec la CEDEAO
Ouagadougou, 2 juillet 2022(AIB)-Le Burkina Faso a affiché samedi, sa disposition à parvenir avec la CEDEAO, à une « durée consensuelle » de sa Transition vers des élections, à travers un « compromis dynamique ».
« Le gouvernement s’est montré disposé à parvenir, avec la CEDEAO, à une durée consensuelle de la Transition. Cette durée consensuelle entre les deux parties devra s’inscrire dans le cadre d’un compromis dynamique. », stipule le communiqué de presse
rédigé à la fin de la visite du Facilitateur de la CEDEAO, Mahamoudou Issoufou.
« Pour la mise en œuvre de ce compromis dynamique, le Facilitateur a proposé au gouvernement la mise en place d’un mécanisme de suivi et d’évaluation. Le gouvernement a marqué son accord de principe pour la mise en place de ce mécanisme », poursuit le texte.
A la suite de la prise de pouvoir le 24 janvier 2022 par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, les Forces vives de la Nation ont proposé une Transition de 36 mois, longue aux yeux de la CEDEAO.
L’organisation sous-régionale devrait prendre des décisions dimanche à Accra en rapport avec les Transitions au Burkina Faso et au Mali.
Le gouvernement burkinabè a demandé à la CEDEAO de tenir compte de la situation sécuritaire et humanitaire du pays, marquée depuis six ans par des attaques terroristes et des déplacements de populations.
Le Burkina Faso a sollicité de l’aide à la CEDEAO pour mobiliser plus de 2300 milliards de FCFA pour la mise en œuvre du plan d’action en vue de la sécurisation du territoire, de la réponse humanitaire et du retour à une vie constitutionnelle normale.
Agence d’information du Burkina