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Tabaski : Le mouton et les condiments se vendent très cher à Solenzo

Tabaski : Le mouton et les condiments se vendent très cher à Solenzo

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Tabaski : Le mouton et les condiments se vendent très cher à Solenzo

Solenzo, 05 juillet 2022(AIB)-Au dernier jour de marché avant la fête de la Tabaski, les prix du mouton et des condiments ont fortement haussé à Solenzo, a constaté l’AIB.

Le marché de Solenzo, dans la province des Banwa se tient chaque lundi.

Le lundi 4 juillet 2022, le marché a refusé de monde venu de plusieurs localités du Burkina, car c’était le dernier rendez-vous avant la fête de la Tabaski, prévue le 9 juillet.

L’instituteur Anzoumana Diané est venu de Bobo Dioulasso pour acheter un mouton pour l’Aïd el-kebir.

«Je suis venu chercher un mouton pour mon père mais les prix ont grimpé d’un coup » a-t-il décrié. Et de poursuivre que l’année passée, les moutons de 35000 ou de 40000 FCFA se vendent entre 75 000 et 100 000 FCFA.

Du côté des vendeurs, l’on se plaint de la cherté des aliments pour bétail.

«Le mouton que je tiens est à 55 000 FCFA. Le sac de tourteau coûte 15000 FCFA francs, le traitement du mouton est cher. Comment peut-on vendre à vil prix ? », a expliqué Souleymane Sangaré qui n’a pu vendre son animal entre 8h et 12h.

Ce ne sont pas uniquement les prix des bêtes qui ont augmenté. Ceux des condiments ne sont pas en reste.

Des vendeuses de condiments venues de Bobo Dioulasso, de Bèna et de Solenzo essaient de convaincre les clients.

 

«Je vous assure que les prix ont grimpé. Je payais la boîte de tomate remplie d’oignons à 350 FCFA mais aujourd’hui, c’est entre 850 à 1000 FCFA», a crié Olivia Kanzongo.

Des clientes et les clients accusent les vendeuses d’augmenter les prix tandis que les vendeuses affirment vendre à perte car il n’y a pas de bénéfice dès qu’elles évaluent leurs dépenses.

«Les condiments sont chers quand nous partons prendre à Bobo ou à Bama », a fait savoir la commerçante Bibata Drabo.

Selon elle, parmi les condiments vendus, le chou coûte entre 400 à 500FCFA la boule, les aubergines sont estimées à 200FCFA au plus.

Les commerçants d’habits de tout genre affirment baisser les prix mais que l’affluence reste faible.

De son côté, le commerçant Mahamadi Sawadogo pense que la situation sécuritaire difficile que traverse le pays est la cause de la cherté de la vie.

Il dit manquer de clients malgré qu’il ait cassé les prix des robes pour enfants à 3500 au lieu de 4000 FCFA.

Agence d’information du Burkina

SO/ho/ata

 

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