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Burkina : Blaise Compaoré participe à une rencontre de haut niveau ce vendredi à Ouagadougou

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Burkina : Blaise Compaoré participe à une rencontre de haut niveau ce vendredi à Ouagadougou

Ouagadougou, 8 juil. 2022 (AIB)- L’ancien président du Faso, Blaise Compaoré participe, ce vendredi, à une rencontre de haut niveau qui devrait réunir les ex-chefs d’Etats du Burkina Faso et le président de la Transition, Paul-Henri Sandaogo Damiba, dans le cadre de la réconciliation nationale.

Arrivé mercredi, l’ancien président du Faso, Blaise Compaoré a pu échanger avec le président de la transition Paul Henri Sandaogo Damiba et Jean Baptiste Ouédraogo.

Roch Marc Christian Kaboré, Yacouba Isaac Zida et Michel Kafando ne se sont pas présentés à la rencontre pour des raisons diverses.

Le mercredi 6 juillet 2022, lors du Conseil des ministres, le gouvernement avait annoncé la participation de l’ex-président Compaoré à la rencontre des anciens chefs d’Etat.

Blaise Compaoré a été condamné par contumace à perpétuité en avril dernier, pour son implication dans l’assassinat  de Thomas Sankara et de ses douze compagnons d’infortune, le 15 octobre 1987.

Après huit ans d’exil en Côte d’Ivoire,  à la suite de l’insurrection d’octobre 2014, M. Compaoré est de retour en compagnie de son épouse Chantal Compaoré à la demande des autorités de la Transition, malgré le mandat d’arrêt international qui pèse sur lui.

Ce vendredi, les militants du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, ex-parti au pouvoir) regroupés en masse, devant  le domicile de l’ancien président, Roch Marc Christian Kaboré s’opposent à sa participation à la dite rencontre.

Le 24 janvier dernier, l’ancien président du Faso, Roch Kaboré a été renversé par le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), piloté par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.

La junte reprochait au président Kaboré son incapacité à faire face au terrorisme dans le pays.

Cinq mois après la prise du pouvoir par les militaires, la question du terrorisme demeure toujours une  préoccupation majeure pour les Burkinabè.

Agence d’information du Burkina

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