Burkina-Presse-Revue
La rencontre de haut niveau des chefs d’Etats burkinabè continuent d’alimenter les journaux
Ouagadougou, 11 juil. 2022 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce lundi continuent de commenter la rencontre des anciens présidents du Faso et le président Paul-Henri Damiba, pour discuter de la situation nationale, le vendredi 8 juillet 2022 à Ouagadougou.
« Rencontre Damiba/Anciens chefs d’Etat : Sandaogo et le Psychodrame de Kosyam », affiche à sa manchette, le doyen des journaux privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.
Selon le confrère, les anciens présidents du Faso, Yacouba Isaac Zida, Michel Kafando et Roch Marc Christian Kaboré ont été les grands absents de la rencontre de haut-niveau des anciens chefs d’Etats, vendredi dernier à Ouagadougou voulue par le président Damiba pour évoquer la situation nationale.
Le journal privé rapporte qu’ils devraient être cinq à y participer mais, que finalement cette rencontre s’est transformée en une réunion tripartite entre les ex-chefs d’Etats, Blaise Compaoré, Jean Baptiste Ouédraogo et le président Paul-Henri Damiba.
Dans la même veine, le quotidien privé Le Pays commente les propos du président Damiba qui soutient que le processus n’est pas fait pour consacrer l’impunité.
Il a, par ailleurs, fait savoir que l’ex-président Kaboré a été empêché par ses partisans de prendre part au sommet des chefs d’Etat à Kosyam.
Pour sa part, l’Express du Faso, édité à Bobo-Dioulasso laisse voir à sa première page : «Anciens présidents du Faso : C’est au dépassement des clivages que nous parviendrons à rebâtir ensemble les fondements du pays ».
Pour le quotidien bobolais, il s’est agi de dialoguer pour rechercher une meilleure cohésion sociale afin de lutter contre le terrorisme.
De son côté, le journal public Sidwaya rapporte les propos du président Damiba qui, selon lui, martèle que l’unique objectif est la recherche de la cohésion sociale.
La Tabaski 2022 s’invite également dans la presse burkinabè.
A propos, L’Observateur Paalga fait cas du prêche d’Iman Abdallah Ouédraogo qui a dirigé la prière de la Tabaski à la place de la Nation de Ouagadougou.
A l’en croire, l’Iman Ouédraogo a axé la deuxième partie de son sermon sur l’exemple de cohabitation pacifique que le prophète Mohamed entretenait avec les autres communautés religieuses, en plus des traditionnels vœux de retour de la quiétude.
Ces vœux de retour de la paix au Burkina ont été aussi sollicités entre autres par les confrères, Le Pays, Sidwaya et Aujourd’hui au Faso.
Agence d’information du Burkina
NO/ho/ak
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