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Partenariat public-privé : 17 projets retenus pour booster le développement

Sous la présidence du Premier ministre, Albert Ouédraogo, les travaux de la première session 2022 de la Commission nationale du Partenariat public-privé (PPP) ont eu lieu, le lundi 18 juillet 2022, à Ouagadougou.

Dans un contexte de réduction de l’aide publique au développement, la rareté des ressources concessionnelles et l’insuffisance des ressources propres de l’Etat, le Partenariat public-privé (PPP) s’avère être une alternative innovative et de financement du développement du Burkina Faso. A cet effet, dans la dynamique de réaliser des infrastructures socio-économiques et fournir des services publics aux populations, le Premier ministre, Albert Ouédraogo, a présidé les travaux de la première session de l’année de la Commission nationale du partenariat public-privé, le lundi 18 juillet 2022, à Ouagadougou. Au cours de la session, le rapport d’exécution du programme des PPP de 2016 a été examiné et validé par les membres de la commission.

« Concernant le rapport d’exécution du programme PPP de 2016 qui portait sur 94 projets, l’évaluation a montré qu’il a été exécuté à un taux assez faible de 14% », a indiqué le directeur du PPP, Philipe Palenfo. Cela s’explique, a-t-il fait savoir, par le fait que des projets ont été inscrits avec des insuffisances au niveau des études et l’absence d’outils pertinents pouvant permettre de les évaluer. Malgré tout, M. Palenfo a estimé que le taux d’exécution est, certes faible, mais est acceptable comparativement à la dernière session où il était à 5%. Par ailleurs, il a signifié que des recommandations ont été faites pour poursuivre les contrats qui ne sont pas arrivés à terme, dans le but de permettre aux structures qui les portent de mieux les conduire afin que le niveau d’exécution soit meilleur. En lien avec la nouvelle liste de projets, le directeur du PPP a confié que sur 45 projets examinés, 17 ont été retenus. Ils portent sur les secteurs de l’énergie, de l’agriculture, des infrastructures, de l’eau et de l’environnement.

Pour le chef du gouvernement burkinabè, cette démarche du gouvernement de la Transition vise à faire le choix de l’expertise et du savoir-faire du secteur privé à travers un partenariat gagnant-gagnant au bénéfice des populations. Et de préciser que c’est la loi 032-2021 portant cadre juridique et institutionnel du partenariat public-privé qui encadre la conception et la mise en œuvre des projets de ce partenariat. « Tout projet prévu pour être exécuté en mode PPP doit être inscrit dans un programme validé par la commission de partenariat public-privé et adopté par le Conseil des ministres », a-t-il déclaré. La Commission de partenariat public-privé se réunit au moins deux fois par an en session ordinaire, avec pour missions de valider l’avant-projet de programme PPP avant sa soumission au Conseil des ministres pour approbation, de formuler les recommandations nécessaires au développement des PPP au Burkina Faso et de s’assurer du suivi et de l’évaluation des programmes.

Mahamadi SEBOGO

Dô DAO

Yasmine YAMEOGO (Stagiaires)

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