Réunis le vendredi 15 juillet dernier pour discuter des maux qui minent les universités publiques, le ministre en charge de l’Enseignement supérieur et les patrons d’universités ont envisagé des pistes de solution sur plusieurs points :
En ce qui concerne les effectifs pléthorique et les retards :
les autorités envisagent l’exclusion des étudiants qui ont épuisé leur droit d’inscription et le rachat de ceux dont la moyenne est comprise entre 8,50 et 9,99 de moyenne et 10 à 11,99. Des jurys spéciaux pourraient être mis en place à cet effet.
Les acteurs de l’enseignement supérieur ont également réfléchi sur le raccourcissement du calendrier académique par la réduction des Unités d’Enseignement dans tous les parcours et semestres et l’Orientation des étudiants dans les écoles professionnelles.
Les autorités envisagent aussi l’augmentation des effectifs d’étudiants à l’Université virtuelle du Burkina Faso par l’ouverture des filières SEG et Lettres modernes à la rentrée 2022-2023.
De nouveaux critères sont également en étude pour les allocations du FONER et et des bourses CIOSPB.
Pour ce qu’il en est des enseignants-chercheurs et des chercheurs, les premiers responsables de l’Enseignement supérieur ont réfléchi sur :
la suppression des voyages d’étude octroyés systématiquement;
l’augmentation de la prime de recherche;
la suppression de la subvention de l’État pour les candidatures aux différents postes du CAMES;
et la réorganisation des volumes d’enseignement.
Le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Pr Frédéric Ouattara, a exhorté tous les responsables des universités et des institutions de recherche à mener des concertations inclusives chacun avec leur structure pour une meilleure appropriation de ces mesures.
Sidwaya.info
Source : DCRP /MESRI