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UPC : L’ancien maire de l’arrondissement N°7 de Ouagadougou, Seydou Compaoré quitte le navire avec ses « lieutenants »

Sale temps pour l’Union pour le progrès et le changement (UPC), qui vient d’enregistrer, ce lundi 25 juillet 2022, la démission de plusieurs militants de ses structures de base dans l’arrondissement N°7 de Ouagadougou. A leur tête, l’ancien maire de ladite circonscription et responsable du parti, Seydou Compaoré.

Seydou Compaoré, le désormais ex-secrétaire national chargé de la mobilisation populaire et de la participation électorale de l’UPC, secrétaire chargé de la mobilisation populaire de la province du Kadiogo, fut l’un des responsables du « parti du lion » à ravir la vedette au parti au pouvoir aux municipales de 2016, en réussissant à se faire porter à la tête de l’arrondissement N°7 de Ouagadougou.

Ancien secrétaire général de la sous-section de l’arrondissement N°7 de la commune de Ouagadougou, Seydou Compaoré est également celui-là qui avait fait l’actualité dans un dossier dit de fraude aux concours de la fonction publique en 2015.

Avant de rendre son tablier, Seydou Compaoré a reçu la démission de membres de ses structures de base (comités de base des secteurs 30, 31, 32 et 33 de l’arrondissement N°7).

Cette vague de démissions fait suite à d’autres antérieurement enregistrées par l’UPC, dont celle du secrétaire général national et porte-parole du parti, Rabi Yaméogo.

En attendant de connaître la prochaine destination de Seydou Compaoré et compagnie, des informations font état de ce que d’autres départs vont suivre dans les jours à venir.

Créée en mars 2010, l’UPC s’est inscrite parmi les premières forces politiques dès les élections couplées municipales et législatives de 2012 avec 19 députés, 19 maires et 1600 conseillers municipaux. Le parti occupe le Chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF) jusqu’à l’insurrection populaire (octobre 2014). Son candidat à la présidentielle de 2015 marquant la fin de la transition, Zéphirin Diabré, président du parti, arrive deuxième, derrière Roch Kaboré. L’UPC engrange à l’issue des législatives de la même année, 33 députés, faisant du parti la première force politique de l’opposition. Aux municipales de 2016, le parti arrache 3 000 conseillers, 33 mairies et la présidence du Conseil régional du Centre-est.

Un confort qu’il va perdre à la faveur du scrutin couplé de novembre 2020, le parti ayant dégringolé à douze députés. Il perd le CFOP-BF et rejoint la majorité présidentielle, occupant le ministère en charge de la réconciliation nationale dans les premier et deuxième gouvernements du deuxième mandat de Roch Kaboré (du 10 janvier 2021 au 24 janvier 2022).

O.L

Lefaso.net
















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