Burkina-Presse-Revue
Burkina : Situation nationale et demande de pardon de Blaise, à la une des journaux
Ouagadougo 28 juil. 2022 (AIB)-Les quotidiens burkinabé de ce jeudi évoquent les sujets liés à la situation nationale et demande de pardon de l’ex-président Blaise Compaoré au peuple burkinabè et particulièrement à la famille Sankara.
Dans les colonnes du doyen des quotidiens burkinabè, L’Observateur Paalga, le spécialiste en littérature orale africaine, Pr Albert Ouédraogo, a salué l’initiative de cette demande de pardon de Blaise Compaoré mais désapprouve par contre la démarche choisie.
Il estime que « la démarche mérite encore d’être peaufinée, mieux finie ».
Le journal Le Pays rapporte les propos de Abdoulaye Diallo, président du mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP/séno), qui défend la thèse selon laquelle «la demande de pardon ne doit occulter en rien la justice».
Le président du « Le Faso autrement, Ablassé Ouédraogo, y trouve par contre que « le contexte est favorable pour réussir la démarche de la réconciliation nationale ».
Et renchérit dans l’Express du Faso qu’il (Blaise Compaoré) « ouvre les portes de la réconciliation ».
Dans son édito, le journal soutient qu’« après Blaise, que Roch, Simon et les autres demandent aussi pardon ! ».
Car, estime-t-il, la démarche de réconciliation nationale que veulent les Burkinabè, la justice classique ne pouvait pas permettre d’aller au fond de tous ces dossiers.
Alors, poursuit le journal, après Blaise Compaoré qui a demandé pardon (que la forme y ait été ou pas), tous ceux qui ont œuvré à ses côtés et qui ont le plus bénéficié de ses actes (surtout condamnables) doivent, eux aussi, demander pardon.
«Transition politique au Burkina : L’UAS dénonce un manque de ‘’considération à l’endroit des organisations syndicales’’ », titre Le Pays sous un autre registre.
Il indique que l’Unité d’action syndicale (UAS) a animé un point de presse, hier 27 juillet 2022, à la Bourse du travail à Ouagadougo, au cours de laquelle la situation nationale sur fond d’insécurité et de vie chère a été dénoncée.
Le journal rapporte que ces organisations qui dénoncent une volonté du pouvoir de la Transition de «saper les bases du syndicalisme» au Burkina, les (autorités) appellent à se pencher sur la restauration de l’intégrité du territoire et de la vie chère.
Par ailleurs, le porte-parole de l’UAS, Olivier Guy Ouédraogo, donnant son appréciation sur la situation nationale dans L’Express du Faso estime que « Ces poignées de mains au sommet ne vont pas ramener la solidarité ».
Agence d’information du Burkina
KR/ata